• free fin

     

     

     

     

     

     

     

    -Riko ! Riko !!!

    Le blond semblait incontrôlable face à tout ça, il criait sans cesse son prénom, il se débattait pour échapper aux prises de ses amis essayant tant bien que mal de le retenir. Un maître nageur avait accouru à fin de sortir le brun de l’eau. Il s’affairait à lui faire un massage cardiaque, du bouche à bouche. L’ambulance arriva vite et embarqua Riko. Tout se passa si vite. Trop vite. Que s’était il passé ? Pourquoi une telle chose ?! Tous furent choqué et l’équipe ne Nanase restait les plus touché. Nagisa et les deux femmes pleuraient à chaude larmes, les trois autres garçons essayaient de rester calmes et rassurer les autres. Rien n’y fit. Voyant le corps de son ami disparaitre dans un couloir, Nagisa s’élança à sa poursuite en passant par le côté opposé. Il couru le plus vite possible, ramassa ses affaires aux passages pour enfiler un haut et arriva dehors au moment même ou la voiture partait pour les urgences. Il ne pouvait pas savoir s’il vivait toujours. Si c’était grave. Tout… Si vite… !

    N’en pouvant plus il s’élança à nouveau à travers la ville. Les urgences les plus prêts, il chercha comme un malade.

    Ce fut au bout d’une demi-heure qu’il trouva le bâtiment. Là se trouvait garé le camion ayant transporté Riko. Il entra à l’intérieur pour trouver l’accueil.

    -Bonjour, vous désirez ?

    Epuisé par sa course, à bout de souffle, il tenta de prononcer des mots. Mais quels mots ?

    -Calmez-vous, dites ce qui vous arrive calmement.

    -J-Je… !

    Après plusieurs reprises d’air, il réussit à y voir clair.

    -Mon ami… ! Il nageait… ! Il nageait et l’ambulance… !

    -C’est l’urgence de tout à l’heure ? C’est cela ? Un jeune nageur ?

    -Oui. O-oui. Riko. Riko Hazuka !

    -Vous êtes un parent ? Nous venons d’appeler sa mère.

    -Je suis… un ami.

    -Oh. Je vois. Il est en bloc opératoire. Il va falloir patienter.

     

     

    Nagisa alla donc s’assoir sur un fauteuil, parmi d’autres personnes. Soudain la sonnerie de son portable le fit sursauter et il eu du mal à répondre.

    -A-Allo ?!

    « Nagisa ?! Qu’est ce que tu fais ?! Où tu es ?! »

    Il s’agissait de Rei, qui l’appelait, inquiet de l’avoir vu s’enfuir ainsi, et après l’avoir cherché pendant un long moment il ne l’avait pas retrouvé. Il voulait également avoir des nouvelles de Riko, mais il n’y en avait pas.

    Le temps passa, Nagisa resta seul un long moment jusqu’à ce qu’il se rende compte que la mère de son ami venait s’assoir prés de lui. Elle ne savait pas qui il était ni pourquoi il se trouvait là. Des larmes coulaient le long de ses joues, lorsqu’il remarqua cela, le blond se rendit compte que les siennes avaient séchées depuis un moment déjà. Pourtant sa tristesse restait et ne disparaitrais pas avant un long moment.

    Il attendit encore, le silence coupait par des sanglots provenant de la mère de Riko et de sa sœur. Comme il aurait voulu les rencontrer en d’autres circonstances… !

    Une heure passa avant qu’un premier médecin arrive pour donner son premier bilan.

    -Nous avons retiré l’eau de ses poumons, mais la maladie n’a fait qu’empirer les choses. Son cœur a lâché de nombreuses fois. Nous avons essayé de le maintenir sous respiration assistée, mais ses poumons… Son corps n’a pas résisté. Je suis désolé madame. On ne peut rien faire de plus.

    La femme s’écroula, en pleure, dans les bras de sa fille. Celle-ci remarqua le blond, sous le choc également. Elle savait qui il était.

    -Toi… ! fit-elle soudainement.

    Nagisa ne comprit pas tout de suite que ces paroles lui étaient destinées.

    -Tu l’as laissé faire de la piscine ! Tu l’as laissé nager !

    -Q-Quoi ?!

    Il fut perdu. Mais oui… De qu’elle maladie parlait l’homme de tout à l’heure ?

    -Mon frère souffrait d’une maladie respiratoire ! Et vous l’avez laissé nager ! C’est ta faute !

     

     

    De retour chez lui, Nagisa ne sorti pas de sa chambre une seule fois. La jeune fille lui expliqua que son ami avait une maladie respiratoire touchant ses poumons et qu’à cause de cela il se rendait fréquemment à l’hôpital pour des soins intensifs. Le sport lui était interdit car ses poumons se dégradaient très rapidement. Pourtant il s’était inscrit au club de piscine. Il avait nagé dans l’océan, et même pour un tournoi… Pourquoi n’avoir jamais rien dis ? Pourquoi de tels risques ?  Mais plus jamais il ne pourrait lui parler. Lui demander. Plus jamais il ne le verrait. Pourquoi… ?

    -Pourquoi… ?! Bon sang ! Je… l’aimais… !

     

    Il fallut plus d’une semaine pour que Nagisa décide enfin de sortir de chez lui. Haruka, Makoto et Rei avaient beau passer, il n’ouvrait jamais sa porte. A peine mangeait-il. Lorsqu’il le vire à nouveau, ce n’était plus le même Nagisa souriant et enthousiaste. Il était devenue une toute autre chose.      




    FIN ALTERNATIVE:

     

     

     

     

    « Alors je vais mourir comme ça ? » Son regard tenta de percer l’eau, de voir une dernière fois le ciel, les nuages et leurs formes. Mais les mouvements du liquide l’en empêcha. « J’aurais réalisé mon souhait » « Je ne verrais plus jamais Nagi… ! »

     

     

     

     

     

    -Riko ! Riko !!!

     

    Le blond semblait incontrôlable face à tout ça, il criait sans cesse son prénom, il se débattait pour échapper aux prises de ses amis essayant tant bien que mal de le retenir. Un maître nageur avait accouru à fin de sortir le brun de l’eau. Il s’affairait à lui faire un massage cardiaque, du bouche à bouche. L’ambulance arriva vite et embarqua Riko. Tout se passa si vite. Trop vite. Que s’était-il passer ? Pourquoi une telle chose ?! Tous furent choqué et l’équipe ne Nanase restait les plus touché. Nagisa et les deux femmes pleuraient à chaude larmes, les trois autres garçons essayaient de rester calmes et rassurer les autres. Rien n’y fit. Voyant le corps de son ami disparaitre dans un couloir, Nagisa s’élança à sa poursuite en passant par le côté opposé. Il couru le plus vite possible, ramassa ses affaires aux passages pour enfiler un haut et arriva dehors au moment même ou la voiture partait pour les urgences. Il ne pouvait pas savoir s’il vivait toujours. Si c’était grave. Tout… Si vite… !

     

    N’en pouvant plus il s’élança à nouveau à travers la ville cette fois. Les urgences les plus prêts, il chercha comme un malade.

     

    Ce fut au bout d’une demi-heure qu’il trouva le bâtiment. Là se trouvait garé le camion ayant transporté Riko. Il entra à l’intérieur pour trouver l’accueil.

     

    -Bonjour, vous désirez ?

     

    Epuisé par sa course, à bout de souffle, il tenta de prononcer des mots. Mais quels mots ?

     

    -Calmez-vous, dites ce qui vous arrive calmement.

     

    -J-Je… !

     

    Après plusieurs reprises d’air, il réussit à y voir clair.

     

    -Mon ami… ! Il nageait… ! Il nageait et l’ambulance… !

     

    -C’est l’urgence de tout à l’heure ? C’est cela ? Un jeune nageur ?

     

    -Oui. O-oui. Riko. Riko Hazuka !

     

    -Vous êtes un parent ? Nous venons d’appeler sa mère.

     

    -Je suis… un ami.

     

    -Oh. Je vois. Il est en bloc opératoire. Il va falloir patienter.

     

     

     

     

     

    Riko alla donc s’assoir sur un fauteuil, parmi d’autres personnes. Soudain la sonnerie de son portable le fit sursauter et il eu du mal à répondre.

     

    -A-Allo ?!

     

    « Nagisa ?! Qu’est ce que tu fais ?! Où tu es ?! »

     

    Il s’agissait de Rei, qui l’appelait, inquiet de l’avoir vu s’enfuir ainsi, et après l’avoir cherché pendant un long moment il ne l’avait pas retrouvé. Il demanda également des nouvelles de Riko, mais il n’y en avait pas. Rei expliqua que Makoto devait rester avec les organisateurs du tournoi, Haruka voulait rester avec lui. De ce fait, le garçon à lunettes ne savait pas où se aller, ni avec qui rester… Finalement, Nagisa préféra rester seul, alors il lui fit promettre de venir plus tard.

     

    Le temps passa, Nagisa resta seul un long moment jusqu’à ce qu’il se rende compte que la mère de son ami venait s’assoir prés de lui. Elle ne savait pas qui il était ni pourquoi il se trouvait là. Des larmes coulaient le long de ses joues, lorsqu’il remarqua cela, le blond se rendit compte que les siennes avaient séchées depuis un moment déjà. Pourtant sa tristesse restait intense et ne disparaitrais pas avant un long moment.

     

    Il attendit encore, le silence coupé par des sanglots provenant de la mère de Riko et de sa sœur.

     

    Une bonne demi-heure passa avant qu’un premier médecin arrive pour donner son premier bilan.

     

    -Nous avons retiré l’eau de ses poumons, mais la maladie n’a fait qu’empirer les choses. Son cœur a lâché de nombreuses fois. Nous avons essayé de le maintenir sous respiration assistée, mais ses poumons… Son corps ne résiste pas... Je suis désolé madame. On ne peut rien faire de plus.

     

    La femme s’écroula, en pleure, dans les bras de sa fille. Celle-ci remarqua le blond, sous le choc également. Elle savait qui il était et le savait présent depuis son arrivée à l’accueille. Nagisa se releva, tituba, laissa ses yeux inonder son visage. Il prit conscience que plus jamais il ne reverrait son Riko. Effrayé, désemparé, il s’enfuit de nouveau à travers la ville.

     

     

     

     

     

    La nuit était tombée lorsqu’il se rendit compte que son cheminement l’amené sur une plage fermée, uniquement accessible avec un escalier taillé dans la pierre, qu’il venait tout juste de descendre. Les étoiles se reflétaient dans l’océan, innombrables, intouchables. La voie lactée se dégagée promptement. Il aurait tout donné pour pouvoir partager cet instant avec son ami. Le vent du soir caressait sa peau, hérissant ses poils. Son téléphone devait sonner depuis longtemps, seulement, la poche de sa veste demeurait vide, et rien ne pouvait lui indiquer précisement où son portable gisait. Peut être dans la rue ? Peut être à l’hôpital ? Ou bien dans les mains d’un parfait inconnu. Sa tête se vidait et plus aucune pensée n’arrivait à se frayer un chemin.

     

    « C’est un rêve » se murmura t il « un horrible rêve. »

     

     

     

     

     

    Ce fut vers quatre heures du matin que Nagisa retrouva sa maison. Discrètement, il y entra et découvrit ses parents endormis, dans le canapé du salon, la lumière les éclairant. En les regardant il comprit que sa réaction avait été disproportionnée. Hésitant un peu, il décida tout de même de les réveiller. Ces derniers, bien trop heureux de voir que leur enfant rentrer sain et sauf, oublièrent bien vite la mésaventure.

     

    Nagisa s’enferma dans sa chambre dans l’intention de ne pas en ressortir avant un long moment.

     

     

     

    Et six jours s’écoulèrent ainsi. Six jours pendant lesquels ses amis lui rendaient visite. Des fois autorisés à rentrer, des fois non. Il ne sortait de sa pièce que pour mangeait ou se rendre au toilette. Ou une fois pour se laver. Désespéré de ne pas réussir à enlever la douleur qui lui lacerait le cœur, Nagisa se morfondait sur son lit, toute la journée durant. Et la nuit.

     

     

     

     

     

    -Bonsoir, Mme Hazuki ?

     

    La mère du blondinet trouva un homme bien étrange devant sa porte. Habillé d’une blouse blanche recouverte d’un long manteau marron. Elle lui donnait trente ans tout au plus, à ce grand brun. Mais pire encore, à ses côté se tenait un autre garçon, bien plus jeune, de l’age de son fils, vêtu de blanc, entouré d’une couverture, et assit dans un fauteuil roulant.Ce dernier se releva difficilement, s’excusa, et se cala contre l’embrasure de la porte.

     

    -Oui. Qu’est ce que… Qu’est ce qu’il se passe ?

     

    La respiration bruyante et rapide du plus jeune démontrait bien qu’il souffrait d’une maladie.

     

    -Excusez notre visite soudaine. Ce jeune homme… ?!

     

    Sans même qu’il pu terminer sa phrase, le concerné se permit d’entrer et traversa le petit couloir avant de se jeter sur l’escalier et d’entreprendre de le grimper.

     

    -Reviens ici !

     

    Mais ignorant totalement les plaintes des deux adultes, il monta les marches une à une, s’arrachant quelques douleurs, puis fit quelques pas de plus pour se trouver devant une porte en bois, fermée. Il trouva la force de lever son poing à fin de donner de faibles coups, montrant sa présence. Au passage il agrippa la poignet et ouvrit. Il entendait l’homme parlait au pied des escaliers.

     

    -Je n’ai pas faim, déclara simplement le blond, couché dans son lit, sur le côté, face au mur.

     

    -Nagi…

     

    A bout de force, émettant de faibles couinements démontrant qu’il en baver, l’adolescent s’assit par terre, une main contre la poitrine, serrant son haut, l’autre tendue vers le corps de celui pour qui il faisait tant d’efforts.

     

    -Nagisa… ça… ça fait mal…

     

    Ne saisissant pas qui pouvait bien avoir fait irruption dans sa chambre, le blond se releva. Et se figea. Les yeux écarquillés, il cru que son cœur ne battait plus. Là. Juste là. Sous ses yeux. Riko. Riko se trouvait là !

     

    -R-Riko ?! S’affola t il, ne comprenant rien à la situation.

     

    -Nagi…

     

    Le brun ouvrit ses bras en grand a fin d’accueillir son ami tout contre lui. Il ne fallut pas deux secondes pour que l’autre se jette dans ses bras. Il l’étreint d’une telle force qu’il ne parvenait plus à sentir les douleurs qui le lacerait plus tôt. Il l’entoura également. Incapable de pleurer malgré son envie de laisser quelques larmes s’échapper, Riko écouta les sanglots de Nagisa, silencieux. Le médecin l’accompagnant les avaient rejoins, restant devant la porte, accompagnée de la mère du blond. La retrouvaille de ses deux ados émue cette dernière qui laissa elle aussi quelques larmes échapper.

     

    Un long quart d’heure s’écoula. L’un l’autre gardant leur étreinte, tant bien que mal pour Riko qui ne parvenait plus à avoir la force nécessaire. Son corps pesait et il s’endormait. Les deux adultes les avaient laissés un instant.

     

    -Riko. Tu dois retourner à l’hôpital. Tu n’es pas soigné…

     

    -J’ai…une greffe… mes poumons…

     

    -Malgré ça… ! Je ne veux pas te lâcher !

     

    -Moi non plus… Nagi…

     

    Le brun trouva tout juste la force pour pencher un peu son visage et déposer un baiser sur la joue de celui qu’il affectionnait tant.

     

    -J-Je n’ai pas pu te le dire…

     

    Nagisa desserra son emprise, s’essuya le visage avec ses deux mains.

     

    -J-Je t’aime, Riko ! Et tu es en vie. M-mais malgré ça… ! J-Je n’arrive pas à arrêter d-de pleurer !

     

    -Moi aussi, Nagisa. J’ai cru. Que je ne te reverrais pas.

     

     

     

     

     

    Finalement Riko du repartir d’urgence à l’hôpital, sa sortie n’était pas autorisée et surtout dangereuse pour sa santé si instable. De retour là-bas il du il rester de longues journées avant de pouvoir s’en échapper. Le blond et ses amis lui rendirent visite de nombreuses fois. Puis il retrouva sa place au lycée, quelques heures par jours d’abord. Les choses se déroulées bon train, et Nagisa concrétisa sa relation avec Riko, gardant le secret un moment, puis le révélant, heureux, au membre du club de natation.   

     

     


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