• Animé: Free! Iwatobi swim club

    Personnages: Nagisa, Haruka, Rei, Makoto, Gou, Riko (Original Cractere (OC) )

     

     

    Chapitre 1


     

     

    « J’aimerais…tellement…nager… »


     


    -Les garçons ! S’écria Gou Matsuoka, la sœur de Rin. Nous avons un nouveau membre !


    Elle venait de s’arrêter sur le bord de la piscine, maintenant rénovée, du club de natation d’Iwatobi. Dans la piscine, Rei venait tout juste de finir sa longueur tandis que Makoto et Nagisa sortaient de l’eau pour rejoindre la jeune fille. Haru continua à nager.


    C’était un jeune homme aux cheveux brun, habillé dans l’uniforme du lycée, en première année, qui se trouvait derrière Gou. Il ne cessait de se gratter l’avant bras droit et avait un visage exprimant une timidité plutôt forte. Il regardait parterre, sans dire un mot.


    -Je vous présente Hazuka Riko. Il est en première année, dans la classe à Rei, non ?


    -O-oui… répondit le jeune arrivant.


    Durant un moment, il eu un lourd silence entre eux. Les quatre membres officiels du club étaient sortis de l’eau et regardaient l’autre, qui commençait à avoir son bras bien rouge. Voyant le peu d’enthousiasme, le plus ernegique des quatre, soit Nagisa, décida d’agir.


    -Sois le bienvenu R-


    Soudain, Haruka soupira, s’avança vers lui, puis, sans même prévenir, poussa Hazuka dans l’eau. Il y eu un « SPLASH » énorme alors que les trois garçons restèrent bouche bé.


    -Mais enfin ?! Haru ?! Qu’est ce qu’y t’a prit ?! S’égosilla Gou, incrédule.


    -Il allait finir par se faire saigner…


    -Mais ce n’est pas une raison !


    L’eau redevint calme, Nagisa tendit sa main au brun qui était désormais debout, entièrement trempé. Il ne se grattait plus le bras nerveusement, mais il se sentait bien à l’étroit dans ses vêtements lui collant à la peau.


    -Riko ! Donne-moi ta main.


    -Je… Je ne vais pas pouvoir aller en cour si je suis trempé comme ça…


    -Il ne voulait pas… je suis sûr qu’il ne voulait pas te mettre dans l’embarra ! N’est ce pas, Haruka !


    Mais celui-ci avait déjà disparut. En colère, la jeune fille aida Le blond à remonter le candidat au club. Une fois remontait, il ne retrouva pas celui qui venait de le pousser, sans doute était il parti. Cela le rassura quelque peu… Puis il se mit à éternuer.


    -Je me demande pourquoi Haru a fait ça, ça ne lui ressemble pas… fit remarquer le blond.


    -Ha bon ? Tu trouves ? répliqua Makoto.


    Rei prit la main d’Hazuka et lui demanda de venir dans les vestiaires à fin de changer de vêtements. Comme celui à lunettes était plus grand, les manches devaient etre pliées pour que l’on voit les mains et les pieds du jeune arrivant, qui n’osa pas bouger une fois changé, debout devant la porte du vestiaire.


    -Dis, Riko ! Pourquoi veux-tu rentrer dans le club ? Tu aimes nager ? Tu aime l’eau ?


    Nagisa paraissait excité à l’idée qu’il y ai un nouveau membre dans leur club. Cela voulait dire qu’ils allaient être plus encore à s’amuser dans l’eau.


    -Je… Je veux simplement…


    -Arrêtez de l’embêter ! Stoppa net Gou. Viens, on va te sécher les cheveux. Les garçons, allaient voir Haruka et dite lui de venir s’excuser !


     


     


    Pour s’excuser du comportement de son ami, la jeune Matsuoka proposa à Riko de l’accompagner jusqu’à chez lui. Ainsi, ils marchaient tranquillement ensemble le long de la route. Gou parlait quelque peu toute seule, car les phrases prononcées par son interlocuteur étaient plutôt…rare ?


    -Je m’excuse encore pour Haru… Je ne comprends pas pourquoi il a fait ça… Il n’est même pas venu te demander pardon… Apres ça, je comprendrais que tu ne veuille plus venir au club.


    -Je viendrais. Il…a eu raison de faire ça.


    -Eeh ? Comment ça ?


    -Il a dû penser que je n’étais… pas sincère.


    -Mais tu l’es, non ? Tu veux rejoindre le club pour de vrai, n’est ce pas ?


    -Oui, bien sûr… Je veux…


    -Donc il n’est pas justifié ! Je vais aller chez lui et en parler ! tu verras ! il va s’excuser !


    Arrivé au début de la rue où se trouvait sa maison, Riko dit gentiment au revoir à la jeune fille et continua sa route quelques mètres pour finalement s’arrêter devant un petit portail vert. Il l’ouvrit et traversa le petit jardin pour rentrer dans la maison.


    -Je suis rentré.


    -Bon retour ! dit une voix au fin fond de la maison. Y a des gâteaux que la voisines à emmenée !


    -Où est maman ?


    -Dehors, elle étend le linge. Papa n’est toujours pas rentré.


    « Il ne rentrera pas » voulut dire le jeune homme. Au milieu du couloir central de son chez lui, Riko souffla un grand coup tout en basculant sa tête en arrière. Il regarda en haut, le plafond marron, pour finalement souffler une nouvelle fois tout en rentrant dans la cuisine. Sa main prit deux gâteaux, deux petits cookies au chocolat, et un verre que l’autre remplissait de jus d’orange.


    -Tu as passé une bonne journée ?


    Surprit par cette voix, Riko respira son jus par le nez et manqua de s’étouffer. Sa quinte de toux alerta sa mère qui arriva tout de suite vers lui pour lui taper dans le dos.


    -Tout va bien Riko ? Qu’est ce qu’il y a ? Tu as du mal à respirer ?


    -Maman, il toussa de plus belle. Je…J’ai avalé de…travers.


    -C’est moi maman, je lui ai fait peur sans le vouloir.


    C’était sa petite sœur, blonde, d’une taille modeste pour ses treize ans. Elle n’avait pas pensée une seule seconde qu’elle ferait peur à son frère en posant cette simple question, bien qu’elle avait été discrète en arrivant et semblait être sortie de nul part.


    -Et ces vetements, ils ne sont pas à toi ! remarqua la femme aux cheveux noirs.


    -Non. D’ailleurs, je vais les mettre à laver.


    Finalement, il s’était calmé rapidement, déposa son verre et parti directement dans sa chambre, à l’étage. Sa chambre était petite mais suffisante pour lui. Lorsqu’il rentrait dedans, il avait à sa gauche son lit d’une place, en face une fenêtre et a droite son bureau et une armoire. Autour de l’ouverture vitrée se trouvaient un tas de papier avec des gros titre de journaux, avec tous comme thème : la piscine. Il semblait aimer cela. Le reste de sa chambre était décorée par de diverses images de mangas ou d’animaux. Sur son bureau ne trônaient que des livres.


    Il se coucha sur son lit. Sa mère avait encore accourut pour rien, comme à chaque fois qu’elle entendait un tout petit bruit anormal. Quelque chose qui tombe par terre, un cri venant de sa sœur, souvent à cause d’un insecte, une toux, un éternuement… De sa famille, la seul personne qu’il arrivait à appréciait était son père. Parti il y avait déjà sept ans, il ne supportait plus sa femme ni son fils. Il revenait chaque mois pour voir sa fille, tous les débuts de mois. Il avait comprit qu’il ne pouvait rien faire, alors il s’était effacé petit à petit. Il vivait sa vie à lui, sans les autres.


    Riko prit un livre dans son sac et un stylo. Et il commença à écrire :


    « J’ai enfin réussit à aller voir ce club. Je ne suis pas accepté encore. Nanase m’a déjà cerné, je ne sais pas comment. J’espère que demain, je pourrais enfin nager. »

     


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  • Lorsque Rei entra dans la salle de classe, il s’aperçut bien vite qu’un paquet l’attendait sur son bureau. Curieux, il l’ouvrit et découvrit son uniforme tout propre. Naturellement, il savait d’où cela venait et il chercha donc du regard pour finalement s’arrêter sur le bureau de droite, tout au fond de la classe. Hazuka Riko griffonnait sur son cahier, entouré par deux filles qui semblait etre des amies à lui. Comme il ne semblait pas vraiment occupé, le grand à lunettes se décida à aller le voir pour le remercier. Lorsque les filles virent qu’il arrivait vers elles, leur discussion se stoppa.

    -Hazuka ? demanda tranquillement Rei.

    Surprit d’entendre son nom, le concerné laissa son crayon et leva la tête.

    -O-oui ?

    -Je te remercie pour l’avoir lavé, tu sais, c’était pas urgent, tu me l’aurais rendu tel quel, ce n’était pas grave.

    -Mais…Il sentait…le chlore…

    -Ha… D’accord… D’ailleurs, Haruka ne nous a toujours pas dit pourquoi il a fait ça. Il refuse d’en parler.

    -C’est pas grave. J’ai déjà oublié.

    Cette phrase sonnait un peu faux, et en lui-même, Riko le savait. Il avait prit l’habitude de répéter ces mots, toutes les fois où on le blâmait, que l’on lui faisait des remarques désobligeante, à chaque fois, il disait cela pour ne pas paraitre blessé.

    Comme il se sentait fixé par les deux adolescentes, le jeune homme aux lunettes rouges préféra retourner à sa place, mais Nagisa ne le voyait pas comme ça.

    -Bonjour Rei !oh ! Bonjour à toi aussi, Riko !

    Gêné que l’on l’appelle par son prénom, ce dernier répondis faiblement et se replongea dans son cahier, le visage rougit. Le blond rigola gentiment en voyant cette réaction avant de suivre l’autre jusqu’à son bureau. Il avait prit la place à sa gauche, après tout, ils faisaient parti du même club et s’entendaient plutôt bien.

    -Il a l’air timide, c’est amusant qu’il rougisse comme ça.

    -Je ne vois pas en quoi c’est amusant. Il a plutôt l’air d’être mal dans sa peau. Je ne suis pas sûr que le faire entrer dans le club changera quoi que ce soit.

    -Il a peut etre besoin d’eau pour être à l’aise ? Regarde Haru !

     

     

    Pour manger, les quatre membres du club se rejoignirent sur le toit, comme à l’habitude qu’avaient les deux deuxièmes année. Ainsi, ils parlèrent de leurs cours, de la journée puis ils en vinrent au club de natation. Et forcement, Riko apparut aussitôt dans la discussions. Haru ne disait rien à ce sujet. Rei continuait à penser que c’était une mauvaise idée de l’intégrer, mais Makoto et Nagisa étaient tout deux d’accord pour l’accepter, après tout, ils ne le connaissaient pas, et il avait le droit d’essayer !

    -De toute manière, je lui ai demandé de venir au club après les cours. Comme ça, on verra bien, conclut Nagisa.  

     

    Et comme il l’avait prévu, Riko arriva au club. Haru nageait toujours, comme à chaque fois dés qu’il en avait l’occasion. Le capitaine venait tout juste de sortir du vestiaire après s’être changé et tomba sur la petite tête brune. Gou , qui regardait du côté de la piscine, n’avait pas fait attention à lui.

    -Salut, commença amicalement  Makoto. Tu es venu nager ?

    -N… En fait je voulais… avoir une réponse… avant.

    -Ha… Heu…C’est vrai qu’hier, ça a était un peu brusque… Je n’ai pas de raison de te refuser l’accès, c’est un club ouvert à tous.

    -O-ok…

    Hazuka ayant eu sa réponse, il commença à repartir…

    -Heu… Tu ne veux pas nager ?

    -J’ai pas de…maillot de bain…

    -Qui n’a pas de maillot de bain ? Intrigué par ce qu’il avait entendu, Nagisa, prêt pour son plongeon, sortait du vestiaire tout en se rendant compte qu’il y avait le brun. Bienvenu, Riko ! C’est toi qui n’a pas de maillot ?

    -Oui… Je dois le changer.

    Makoto et Nagisa s’échangèrent des regards puis, finalement, le plus jeune des deux prit la parole :

    -Alors on va aller en acheter un !

    En quelques secondes, il s’habilla et dépassa Riko tout en lui disant de le suivre.

     

    A peine une demie heure plus tard, ils étaient de retour. Les deux garçons parlaient entre eux, tranquillement et entrèrent dans le vestiaire. Le brun se mit en caleçon. Son corps était plutôt mince, peu musclé, mais possédait une jolie teinte.

    -Tu n’es pas très musclé… Tu nages depuis longtemps ?

    -Je… C’est ma première fois…En club.

    -Ha ! Je comprends pourquoi tu es si stressé alors.

     

    Tout le monde était sorti de l’eau pour voir de quoi était capable le nouveau membre du club. Il avait prit un maillot de bain comme Haru, sauf qu’il était entièrement noir, comme son bonnet et ses lunettes. Riko était sur la petite base de plongeon et fixait l’eau qui ondulait devant lui. Il avait pied, alors pas besoin de s’inquiéter. Cependant, il semblait effrayé, ou intimidé devant une étendue d’eau si vaste.

    -Je ne sais pas très bien nager, dit il tout d’abord. Et je ne sais pas plonger non plus…

    -Qu’est ce que tu fais ici alors ? répondit de but en blanc celui qui ne pouvait s’empecher de nager, même dans sa baignoire.

    Se sentant agresser, et ne sachant que répondre, le concerné commença à s’en prendre à son bras, comme lors de leur première rencontre.

    -Rei ne savait pas nageait et détestait la nage avant de venir ! s’écria alors le blond.

    -Et toi Haruka, tu n’as pas a parler comme ça ! poursuivit la jeune fille, Gou.

    Riko regarda son bras droit qui rougissait sous ses griffures biens que légères. Puis il sauta. Simplement, il sauta de sa base pour tracer un arc avec son corps. Ses mains étaient mal positionnées, mais cela ne l’empêcha guère d’entrer dans l’eau convenablement. Il fit quelques brasses sous l’eau puis ressorti finalement tout en faisant des mouvements ressemblant au crawl. En faite… Il faisait de la nage libre. Il fit un aller retour sans trop d’encombre, bien qu’il n’arrivait pas à coordonner ses bras et ses mains. Mais cela lui importait peu, du moment qu’il pouvait nager dans l’eau !

    Lorsqu’il parvînt là où il était plus tôt, il était essoufflé, fatigué, cherchant à remonter, mais sa force ne lui suffisait pas. Alors gentiment, Makoto lui attrapa la main pour le tirer hors de l’eau.

    -Tu ne sais peut etre pas, mais ton plongeon n’était pas catastrophique, et ta nage est proche du crawl. C’est plutôt bien, non ?

     

     

    « J’ai donc était accepté dans le club de natation. Je leur ai bien demandé de ne pas en parler aux autres élèves ni au professeur. J’espère que ça ira. Je veux tenir le coup dans ce club ! la nage est enfin pour moi ! je vais pouvoir nager ! Quelle excitation ! En plus, Nagisa et Rei sont dans ma classe. J’ai désormais deux nouveaux amis ! »

     

    -Haruka, tu es toujours du même avis, pour Riko ?

    Le brun marchait tranquillement au côté des trois autres jeunes qui le raccompagnaient chez lui.

    -Toi aussi Rei ? Tu penses toujours qu'il ne devrait pas être là ?

    Tant bien que mal, Nagisa essayait de faire accepter le nouveau au près des autres, surtout au prés d'Haruka qui ne répondait même pas.

    -Bien..., il remonta ses lunettes. Je pense qu'il a une certaine capacité dans l'eau. Son plongeon était bien calculé, et il a dit n'en avoir jamais fait. Par contre, il est vraiment trop mal à l'aise. C'en est déstabilisant, on ne sait pas quoi faire de lui.

    -Donc tu n'es toujours pas d'accord...

    -Je n'ai pas dis ça. C'est juste qu'il faudrait qu'il trouve une place.

    -Il l'aura. Ce club n'est pas fermé non plus. Les membres sont acceptés, du moment qu'ils savent nager.

    Le brun fixa Makoto durant sa prise de parole. Il semblait réfléchir silencieusement. Mais le blanc ne dura pas longtemps, car déjà, Nagisa reprit.

    -On a une bonne raison de l'accepter. La meilleure ! Et celle qui a servit aussi pour l'intégration de Rei !

    -De quoi tu parles ? demanda ce dernier.

    -Je parle de son prenom ! Il s'appelle Riko ! Riko Hazuka ! C'est un prénom de fille ! Comme nous ! Alors il DOIT etre accepté, et par tout le monde ! Même toi, Haru !

     

     

     

    -Bonjour Riko ! Tu vas bien ? J'ai une grande nouvelle pour toi !

    -heu... Je...

    Il n'eu pas le temps de répondre que déjà, son interlocuteur continuait.

    -Tu es comme nous cinq, t'es dans le même cas ! Tu as un prénom de fille ! Tu t'appelles Riko !

    Ayant déjà eu des remarques incessante sur ce point là, Hazuka était resté assez sensible sur ce niveau là. Tellement, qu'il faillit sortir de la classe. Le ton amusé qu'employait son nouvel ami l'énervait encore plus. Comment pouvait-il se moquer ainsi ?! Mais, finalement, Riko découvrit qu'en faite, c'était plutôt une bonne chose. Nagisa avait un large sourire, il semblait heureux juste pour son prénom, comme si c'était exceptionnel pour lui. Cette remarque fit rougir le brun qui bredouilla quelque chose incompréhensible.

    -Qu'est ce que tu as dis ?

    -Je... Pourquoi tu dis ça ?

    -Par ce que c'est vrai. Et que moi, Haru, Mako, Rei et Rin, on est comme ça aussi. Chacun à un prénom de fille. Tu ne trouves pas ça génial ?

    -Pas particulièrement...

     

    -Nagisa ! Arrête de lui dire n'importe quoi !

    La voix qui venait de surgir venait du garçon à lunettes qui avait prêté son uniforme deux jours avant.

    -Tu n'as pas encore remarqué que toute la classe vous regarde avec des yeux de poisson ?

    -Ehhe ?

    Supris de découvrir que c'était vrai, les deux autres se regardèrent durant quelques secondes, jusqu'à ce que Nagisa se mette à rire. Même si il ne comprenait pas, Riko fit de même, attiré par la bonne humeur de son ami.

     

    À la pause de midi, le blond vînt inviter Riko à manger avec lui et le reste de la bande. Il avait remarqué qu’il mangeait toujours seul malgré les deux filles qui semblait être des amies à lui. Ils se retrouvèrent donc sur le toit en compagnie de Rei, attendant Makoto et Haruka. Tout trois étaient assis contre la grille qui entourait leur lieu de pique-nique.

    -Tu es originaire d’ici Hazuka ?

    -Heu…N-non… Pas du tout…

    -D’où alors ? Tokyo ?

    Il fit signe de tête.

    -Non… En faite… Je suis né sur une petite île.

    -Ha ? C’est pour ça que tu es si timide ? demanda Nagisa. Tu es ici depuis pas longtemps, non ?

    -Un an.

    -ça se voit, tu n’es pas habitué.

    -Bon ! si on mangeait ? Ils n’ont pas l’air d’arriver !

    Sans vraiment attendre de réponse, Rei ouvrit son bento et commença a manger.

    -Hum… Ils ont dû aller quelque part.

    Ils mangèrent tranquillement. Riko ne parla pas durant tout ce temps, malgré les interventions du blond qui voulait au moins le faire rire, mais n’y arriva pas.

    Une heure plus tard, les cours recommencèrent. L’après-midi passa doucement puis vînt l’heure de l’entraînement.

    Dans le vestiaire, les cinq garçons en maillot de bain regardaient Gou faire une drôle de choses. Elle était habillée en habit traditionnel et écrivait des phrases à l’encre sur de longues feuilles de papiers.

    - Gou, tu fais encore ça ? demanda Nagisa, perplexe.

    -La pression est ce qui pousse les gens au prochain niveau, dit-elle, sans répondre à la question qu’on lui posait.

    -La pression ruine aussi certaines personnes, continua Haruka.

    -Tu parles de Rei ?

    -Je ne suis pas si faible, Nagisa !

    Riko regardait attentivement la scène, se demanda le comment du pourquoi cette jeune fille se retrouvait à faire de l’écriture dans un vestiaire de piscine en parlant de pression. Puis Makoto releva un point.

    -Attends, pourquoi tu portes un hakama ?

    Cette phrase fit rouspéter Gou qui leur cria alors d’arrêter de parler et ce mettre à nager. Seul Riko reste dans la pièce tendis que les quatre autres s’étaient dépêchés de courir dehors.

    -A quoi ça sert ? demanda t il.

    Mais la jeune fille n’eu pas le temps de répondre, toutes les feuilles se soulevèrent à cause du vent et partir un peu partout au fond de la pièce.

    -Rah ! C’est chiant !

    Elle se mit donc à ramasser les feuilles, aidé par l’autre qui, intrigué par un bout de papier dépassant du tapis, souleva celui-ci. Il montra sa découverte à Gou. C’était un vieux livre affiche avec marqué « le club piscine du lycée Iwatobi. Le camp d’entraînement de l’enfer sur une île déserte. »

    -Mais c’est une super idée !

    Comme Nagisa l’appelait, Riko sorti pour rejoindre les autres. Makoto résumait  les inscriptions de chacun pour le tournoi préfectoral qui allait avoir lieu. Pour lui, c’était le cent et deux cent mètres dos, Nagisa se proposa pour la même distance mais à la brasse, et inévitablement, Haruka resta sur sa nage libre et Rei sur la nage papillon.

    -Ha ! Riko, que veux-tu faire comme nage pour le tournoi préfectoral ?

    -Un…tournoi… ? Heu… Je ne sais pas si je pourrais faire ça…, sa nervosité se montra encore une fois par le fait qu’il se gratta le bras. Je… ne sais pas vraiment nager…alors…

    -Je pense que tu peux tout de même t’inscrire.

    Il n’en dit pas plus car Gou arriva à son tour en criant qu’elle avait trouvée quelque chose de fantastique. C’était en réalité l’affiche découverte plus tôt.

    Nagisa fut le premier intéressé et trouva cette idée super, de faire un camp d’entrainement sur une île déserte, puis le capitaine confirma, bien que le mot « océan » sembla le déranger quelque peu… Mais seul Haruka le remarqua. Bien qu’ils s’emballent à l’idée de faire ce camp, le nouvel arrivant ne semblait pas très excité…

    -Je… Je suis pas sûr que je pourrais…

    -Qu’est ce que tu racontes ! bien sûr que tu peux ! enrichit Nagisa. Ce sera vraiment sympa, aller ! Participe toi aussi ! Et puis c’est parfait pour le tournoi, tu veux t’y inscrire, non ?

    -O-oui… Bien sûr… Ce serait…génial…

     

    Il y eu d’abord des problèmes de financement, car le lycée ne pouvait pas payer ce camp, cela revenait trop cher. Mais finalement, Makoto commença à débloquer les choses en retrouvant un sac de campement et tout l’attirail qui allait avec. Il ne leur manquait plus que le transport. Et cela fut arrangé par leur ancien coach. Désormais, ce camp d’entrainement devenait possible.

     

     

    « Ainsi donc, je me retrouve à pouvoir peut être réaliser mon rêve, celui de participer à un tournoi de natation… J’espère seulement que tout se passera bien, j’ai si peur que tout rate à cause de moi… Et cette histoire de camp d’entrainement, c’est encore plus dangereux je pense… Je n’aurais pas le droit à l’erreur… »

     


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  • Le jour J arriva et tous se rejoignirent au port, devant le bateau de l’ancien entraineur. Celui-ci leva le drapeau de l’équipe de natation puis alla démarrer le périple. Nagisa était le plus excité et était monté sur l’avant du bateau, fou de joie, bien que Rei le retenait pour qu’il ne tombe point. Haruka et Makoto restèrent assis sur le côté, pas loin d’eux, Riko avait fait de même.

    Enfin, ils furent arrivés sur ladite île. Les filles, Gou et mademoiselle Ama-chan trouvait le lieu magnifique tandis que Rei essayer de ne pas être malade, sans doute avait il le mal de mer.

    Apres avoir descendu tous les bagages, le livreur de pizzas s’en alla. Jusque là, Riko s’était quelque peu effacé et personne n’avait vraiment prêté attention à lui. Mais enfin, Nagisa vînt le voir. Assit dans le sable, au bord de l’eau, le brun ne montrait pas le même enthousiasme que les autres.

    -Ton bras est rouge, Riko.

    Surprit par la présence de son camarade, il serra encore plus sa main autour de son bras qui devenait, en effet, rouge.

    -Tu stresse trop, tu sais ? Continua l’autre en lui prenant cette main si nerveuse. Lâche ton bras.

    Gêné d’être aussi lamentable, Hazuka accepta et libera son bras, fixant le bout de ses pieds.

    - Lève-toi, on va installer l’équipement.

    Mais à peine Nagisa dit il cela que celui à lunette parti plus tôt aux toilettes revenait en courant pour leur demander de venir voir quelque chose. Leur professeur resta pour surveiller les affaires tandis que les adolescents suivirent Rei. En effet, il avait découvert que l’équipe de Samezuka s’entrainait également sur cette île, mais dans la grande piscine intérieure avec son bassin de cinquante mètres de large. Tout de suite, Gou fut accusée de complot, mais finalement elle fut vite disculpée.

     

     

    -Je veux nager dans une piscine de cinquante mètres, se lamenta Nagisa une fois revenu sur la plage, installant les tentes.

    -Je suppose que les écoles centrales ont un traitement spécial, lui répondit alors la professeur.

    -De toute manière, continua Makoto, le but de ce camp d'entrainement est de parfaire l'endurance.

    Apres une petite discutions parlant de ladite piscine et le camp, les deux seules filles présentent décidèrent de se rendre à l'hôtel. Cela surprit les garçons. En effet, elles avaient prit la liberté de réserver une chambre d'hôtel, pas loin de la côte. Un très bel endroit avec des bains.

    De leur côté, les garçons, du moins, pas vraiment Riko, établissaient un plan pour leur nage à travers l'océan. Ils devaient faire quatre kilomètres de nage au total, coupé par un kilomètre de marche. Tandis que Rei voulait, bien que débutant, faire la même chose que les autres, le petit nouveau pensait, au contraire, que c'était bien trop long et dangereux.

    -Oui, l'océan est dangereux, c'est pour ça qu'il ne faut pas forcer, précisa le capitaine. C'est pour ça que vous allez prendre une planche, toi et Rei.

    Ce dernier râla mais l'enthousiasme du blond cacha ces railleries. Il cria de joie et courut dans l'eau, en prenant au passage Riko qui venait tout juste saisir une planche. Entrainé, il ne fit pas attention à là où il mettait ses pieds et trébucha pour finalement tomber dans l'eau. Le contact avec l'eau froide le fit hérisser tous ses poils. De plus, il avait été si surprit que son cœur ne cessait de battra à une allure incroyable. Rei le rejoignit et ils partirent tous trois vers les premières îles, Haruka et Makoto trainant un peu.

    Les trois ancien arrivaient à la première îles que Rei se trouvait à une vingtaine de mètres derrières, et encore plus loin, le nouveau nageait tant bien que mal. Ils se retrouvèrent à la plage et traversèrent l'île tous ensemble, pour replonger à nouveau. Pour le deuxième trajet, les deux derniers restèrent définitivement bien plus loin, si bien que Haruka parti les chercher.

    -Je ne savais pas que...c'était si éprouvant...

    -Pour un débutant c'est pas mal, Rei, toi aussi Riko.

    Rei fut quelque peu attristé par son manque d'efficacité, et Riko soufflait encore sur la plage, cherchant à reprendre son souffle. Cependant, la joie de Nagisa couvrit une nouvelle fois les pensées négatives que pouvait avoir ces deux là.

    Arrivait à la moitie du parcours, ils rentrèrent au campement. Gou les félicita, et Rei se culpabilisa quelque peu.

    -Tout ira bien, Rei ! Et puis tu n'es pas le seul débutant !

     

    Nagisa lança un regard amusé à celui qui était devenu un peu comme son protégé.

     

    -C'est la première fois que tu nages aussi loin, non ?

    -Oui. Et... Je pensais ne pas y arriver... Enfaite.

    -Alors tu as plus de force que tu ne le penses !

     

    Puis ce fut l'heure de manger. Gou parti faire une course rapidement pour l'assaisonnement du repas, mais revint vite. Bien qu'il y avait des plats assez bizarres, et, bien entendu, du maquereau pour Haruka. Le repas fut joyeux et ravissait chacun, heureux d'être tous ensemble. Si l'on exceptait Riko, toujours dans son coin, et peu communicatif. Mais il sembla heureux lui aussi, et puis, le blondinet le tenait compagnie, arrivant même à lui faire décrocher quelques mots.

    -Dis, Riko, tu as des frères et sœurs ?

    -O-oui... Une petite sœur et un grand frère...

    -Et tu t'entends bien avec eux ?

    -Tsukude est parti en Amérique, et ma sœur est gentille avec moi.

    Puis sa main se mit à nouveau à rougir son bras.

    -Pourquoi tu es aussi stressé ? Tu as peur de quelque chose ?

    Tout en lui demandant cela, Nagisa lui saisit la main.

    -Si je la tien, tu arrêteras ?

    Riko se figea un long moment, regardant droit dans les yeux son interlocuteur, et finit par se lever en prétextant aller aux toilettes.

    Discrètement, Gou s'approcha de l'autre.

    -Qu'est ce que vous faisiez ?

    -Rien, répondit il en souriant.

     

    Puis un nouveau dilemme se posa. Pour dormir ils étaient cinq garçons avec seulement deux tentes. Makoto proposa de dormir avec Haruka mais Nagisa s'y interposa en voulant lui aussi dormir avec. Cependant, il réfléchit un moment et se rendit compte que Riko ne pouvait pas rester seul avec d'autre personne que lui, après tout, Haruka ne l'aimait pas vraiment, Rei s'en méfiait et Makoto préférait surement rester avec Haruka. Alors il se reprit.

    -En faite, je vais rester avec Riko.

    Celui-ci fut surprit, d'autant plus que son portable se mit à sonner.

    -E-excusez moi.

    Il partit un peu plus loin.

    -allo ?

    -Riko ? C'est maman, est-ce que tout va bien ? Tu t'amuses bien avec tes amis ? Vous avez bien joués ?

    Il avait oublié l'espace d'un instant que sa mère n'était pas au courant pour son camp d'entrainement. Si elle l'avait été...

    -Oui, tout va bien. J'allais me coucher, là.

    -Ha... D'accord. Bonne nuit alors, tu n'oublieras pas de prendre ton...

    -Oui ! Bonne nuit.

    Il raccrocha puis sorti un spray d'une de ses poches pour le mettre à la bouche et donner deux pulsations. Suite à cela il retourna voir les autres. Nagisa l'attendait devant la tente de gauche.

    -On dormira avec Rei, dans celle-là.

    En désignant la tente, il regarda le bras du brun et remarqua quelque chose.

    - Regardes. Tu as des griffures.

    -Oui..., en répondant il se rendit compte qu'il se les était faites au téléphone, quelques secondes plus tôt.

    -Il faut vraiment que tu arrêtes, ce n’est pas bon pour toi tu sais.

    Riko ne répondit pas et ils entrèrent dans la tente verte. Rei dormait déjà, alors ils ne firent pas de bruit pour se déshabiller. Rei étantà gauche, le blond se coucha au milieu et demanda au dernier de venir à sa gauche. Celui-ci ci tôt allongé, haleta, sa respiration était rapide et quelque peu bruyante.

    -Qu’est ce que tu as ? demanda Nagi, inquiet.

    -Je... Je crois que je…suis… claustrophobe…

    L’ancien membre du club rigola légèrement tandis qu’il se faisait reprocher son amusement face à une telle situation.

    -C’est juste que tu n’es pas à l’aise. Hum… Voyons voir…

    Il fit mine de réfléchit puis leva son bras en prétextant avoir une idée. Ce bras en question retomba délicatement sur la tête du brun et entreprit de lui caresser les cheveux.

    -Comme ça tu te sentiras en sécurité, non ?

    Interloqué par ce geste il ne su quoi répondre. Une ou deux minutes passèrent comme cela. En réalité il hésitait à accepter, et il hésitait surtout à saisir l’autre main qui reposait prêt de la sienne. Finalement il se décida à la prendre et la serrer fort contre lui. Nagisa avait raison, sa respiration se calmait, il se sentait mieux, et protégé.

     

    « La nage dans l’océan est bien plus compliquée que je ne le pensais. Je ne m’intègre pas dans le groupe en plus, seul Nagisa semble s’intéresser à moi. Mais… C’est un peu ma faute après tout. Apres cet entrainement je pourrais faire le tournoi. Je vais me renforcer et ne pas céder ! Je nagerais avec eux. Je nagerais avec Nagi… »

     


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    -Riko ! Riko !!!

    Le blond semblait incontrôlable face à tout ça, il criait sans cesse son prénom, il se débattait pour échapper aux prises de ses amis essayant tant bien que mal de le retenir. Un maître nageur avait accouru à fin de sortir le brun de l’eau. Il s’affairait à lui faire un massage cardiaque, du bouche à bouche. L’ambulance arriva vite et embarqua Riko. Tout se passa si vite. Trop vite. Que s’était il passé ? Pourquoi une telle chose ?! Tous furent choqué et l’équipe ne Nanase restait les plus touché. Nagisa et les deux femmes pleuraient à chaude larmes, les trois autres garçons essayaient de rester calmes et rassurer les autres. Rien n’y fit. Voyant le corps de son ami disparaitre dans un couloir, Nagisa s’élança à sa poursuite en passant par le côté opposé. Il couru le plus vite possible, ramassa ses affaires aux passages pour enfiler un haut et arriva dehors au moment même ou la voiture partait pour les urgences. Il ne pouvait pas savoir s’il vivait toujours. Si c’était grave. Tout… Si vite… !

    N’en pouvant plus il s’élança à nouveau à travers la ville. Les urgences les plus prêts, il chercha comme un malade.

    Ce fut au bout d’une demi-heure qu’il trouva le bâtiment. Là se trouvait garé le camion ayant transporté Riko. Il entra à l’intérieur pour trouver l’accueil.

    -Bonjour, vous désirez ?

    Epuisé par sa course, à bout de souffle, il tenta de prononcer des mots. Mais quels mots ?

    -Calmez-vous, dites ce qui vous arrive calmement.

    -J-Je… !

    Après plusieurs reprises d’air, il réussit à y voir clair.

    -Mon ami… ! Il nageait… ! Il nageait et l’ambulance… !

    -C’est l’urgence de tout à l’heure ? C’est cela ? Un jeune nageur ?

    -Oui. O-oui. Riko. Riko Hazuka !

    -Vous êtes un parent ? Nous venons d’appeler sa mère.

    -Je suis… un ami.

    -Oh. Je vois. Il est en bloc opératoire. Il va falloir patienter.

     

     

    Nagisa alla donc s’assoir sur un fauteuil, parmi d’autres personnes. Soudain la sonnerie de son portable le fit sursauter et il eu du mal à répondre.

    -A-Allo ?!

    « Nagisa ?! Qu’est ce que tu fais ?! Où tu es ?! »

    Il s’agissait de Rei, qui l’appelait, inquiet de l’avoir vu s’enfuir ainsi, et après l’avoir cherché pendant un long moment il ne l’avait pas retrouvé. Il voulait également avoir des nouvelles de Riko, mais il n’y en avait pas.

    Le temps passa, Nagisa resta seul un long moment jusqu’à ce qu’il se rende compte que la mère de son ami venait s’assoir prés de lui. Elle ne savait pas qui il était ni pourquoi il se trouvait là. Des larmes coulaient le long de ses joues, lorsqu’il remarqua cela, le blond se rendit compte que les siennes avaient séchées depuis un moment déjà. Pourtant sa tristesse restait et ne disparaitrais pas avant un long moment.

    Il attendit encore, le silence coupait par des sanglots provenant de la mère de Riko et de sa sœur. Comme il aurait voulu les rencontrer en d’autres circonstances… !

    Une heure passa avant qu’un premier médecin arrive pour donner son premier bilan.

    -Nous avons retiré l’eau de ses poumons, mais la maladie n’a fait qu’empirer les choses. Son cœur a lâché de nombreuses fois. Nous avons essayé de le maintenir sous respiration assistée, mais ses poumons… Son corps n’a pas résisté. Je suis désolé madame. On ne peut rien faire de plus.

    La femme s’écroula, en pleure, dans les bras de sa fille. Celle-ci remarqua le blond, sous le choc également. Elle savait qui il était.

    -Toi… ! fit-elle soudainement.

    Nagisa ne comprit pas tout de suite que ces paroles lui étaient destinées.

    -Tu l’as laissé faire de la piscine ! Tu l’as laissé nager !

    -Q-Quoi ?!

    Il fut perdu. Mais oui… De qu’elle maladie parlait l’homme de tout à l’heure ?

    -Mon frère souffrait d’une maladie respiratoire ! Et vous l’avez laissé nager ! C’est ta faute !

     

     

    De retour chez lui, Nagisa ne sorti pas de sa chambre une seule fois. La jeune fille lui expliqua que son ami avait une maladie respiratoire touchant ses poumons et qu’à cause de cela il se rendait fréquemment à l’hôpital pour des soins intensifs. Le sport lui était interdit car ses poumons se dégradaient très rapidement. Pourtant il s’était inscrit au club de piscine. Il avait nagé dans l’océan, et même pour un tournoi… Pourquoi n’avoir jamais rien dis ? Pourquoi de tels risques ?  Mais plus jamais il ne pourrait lui parler. Lui demander. Plus jamais il ne le verrait. Pourquoi… ?

    -Pourquoi… ?! Bon sang ! Je… l’aimais… !

     

    Il fallut plus d’une semaine pour que Nagisa décide enfin de sortir de chez lui. Haruka, Makoto et Rei avaient beau passer, il n’ouvrait jamais sa porte. A peine mangeait-il. Lorsqu’il le vire à nouveau, ce n’était plus le même Nagisa souriant et enthousiaste. Il était devenue une toute autre chose.      




    FIN ALTERNATIVE:

     

     

     

     

    « Alors je vais mourir comme ça ? » Son regard tenta de percer l’eau, de voir une dernière fois le ciel, les nuages et leurs formes. Mais les mouvements du liquide l’en empêcha. « J’aurais réalisé mon souhait » « Je ne verrais plus jamais Nagi… ! »

     

     

     

     

     

    -Riko ! Riko !!!

     

    Le blond semblait incontrôlable face à tout ça, il criait sans cesse son prénom, il se débattait pour échapper aux prises de ses amis essayant tant bien que mal de le retenir. Un maître nageur avait accouru à fin de sortir le brun de l’eau. Il s’affairait à lui faire un massage cardiaque, du bouche à bouche. L’ambulance arriva vite et embarqua Riko. Tout se passa si vite. Trop vite. Que s’était-il passer ? Pourquoi une telle chose ?! Tous furent choqué et l’équipe ne Nanase restait les plus touché. Nagisa et les deux femmes pleuraient à chaude larmes, les trois autres garçons essayaient de rester calmes et rassurer les autres. Rien n’y fit. Voyant le corps de son ami disparaitre dans un couloir, Nagisa s’élança à sa poursuite en passant par le côté opposé. Il couru le plus vite possible, ramassa ses affaires aux passages pour enfiler un haut et arriva dehors au moment même ou la voiture partait pour les urgences. Il ne pouvait pas savoir s’il vivait toujours. Si c’était grave. Tout… Si vite… !

     

    N’en pouvant plus il s’élança à nouveau à travers la ville cette fois. Les urgences les plus prêts, il chercha comme un malade.

     

    Ce fut au bout d’une demi-heure qu’il trouva le bâtiment. Là se trouvait garé le camion ayant transporté Riko. Il entra à l’intérieur pour trouver l’accueil.

     

    -Bonjour, vous désirez ?

     

    Epuisé par sa course, à bout de souffle, il tenta de prononcer des mots. Mais quels mots ?

     

    -Calmez-vous, dites ce qui vous arrive calmement.

     

    -J-Je… !

     

    Après plusieurs reprises d’air, il réussit à y voir clair.

     

    -Mon ami… ! Il nageait… ! Il nageait et l’ambulance… !

     

    -C’est l’urgence de tout à l’heure ? C’est cela ? Un jeune nageur ?

     

    -Oui. O-oui. Riko. Riko Hazuka !

     

    -Vous êtes un parent ? Nous venons d’appeler sa mère.

     

    -Je suis… un ami.

     

    -Oh. Je vois. Il est en bloc opératoire. Il va falloir patienter.

     

     

     

     

     

    Riko alla donc s’assoir sur un fauteuil, parmi d’autres personnes. Soudain la sonnerie de son portable le fit sursauter et il eu du mal à répondre.

     

    -A-Allo ?!

     

    « Nagisa ?! Qu’est ce que tu fais ?! Où tu es ?! »

     

    Il s’agissait de Rei, qui l’appelait, inquiet de l’avoir vu s’enfuir ainsi, et après l’avoir cherché pendant un long moment il ne l’avait pas retrouvé. Il demanda également des nouvelles de Riko, mais il n’y en avait pas. Rei expliqua que Makoto devait rester avec les organisateurs du tournoi, Haruka voulait rester avec lui. De ce fait, le garçon à lunettes ne savait pas où se aller, ni avec qui rester… Finalement, Nagisa préféra rester seul, alors il lui fit promettre de venir plus tard.

     

    Le temps passa, Nagisa resta seul un long moment jusqu’à ce qu’il se rende compte que la mère de son ami venait s’assoir prés de lui. Elle ne savait pas qui il était ni pourquoi il se trouvait là. Des larmes coulaient le long de ses joues, lorsqu’il remarqua cela, le blond se rendit compte que les siennes avaient séchées depuis un moment déjà. Pourtant sa tristesse restait intense et ne disparaitrais pas avant un long moment.

     

    Il attendit encore, le silence coupé par des sanglots provenant de la mère de Riko et de sa sœur.

     

    Une bonne demi-heure passa avant qu’un premier médecin arrive pour donner son premier bilan.

     

    -Nous avons retiré l’eau de ses poumons, mais la maladie n’a fait qu’empirer les choses. Son cœur a lâché de nombreuses fois. Nous avons essayé de le maintenir sous respiration assistée, mais ses poumons… Son corps ne résiste pas... Je suis désolé madame. On ne peut rien faire de plus.

     

    La femme s’écroula, en pleure, dans les bras de sa fille. Celle-ci remarqua le blond, sous le choc également. Elle savait qui il était et le savait présent depuis son arrivée à l’accueille. Nagisa se releva, tituba, laissa ses yeux inonder son visage. Il prit conscience que plus jamais il ne reverrait son Riko. Effrayé, désemparé, il s’enfuit de nouveau à travers la ville.

     

     

     

     

     

    La nuit était tombée lorsqu’il se rendit compte que son cheminement l’amené sur une plage fermée, uniquement accessible avec un escalier taillé dans la pierre, qu’il venait tout juste de descendre. Les étoiles se reflétaient dans l’océan, innombrables, intouchables. La voie lactée se dégagée promptement. Il aurait tout donné pour pouvoir partager cet instant avec son ami. Le vent du soir caressait sa peau, hérissant ses poils. Son téléphone devait sonner depuis longtemps, seulement, la poche de sa veste demeurait vide, et rien ne pouvait lui indiquer précisement où son portable gisait. Peut être dans la rue ? Peut être à l’hôpital ? Ou bien dans les mains d’un parfait inconnu. Sa tête se vidait et plus aucune pensée n’arrivait à se frayer un chemin.

     

    « C’est un rêve » se murmura t il « un horrible rêve. »

     

     

     

     

     

    Ce fut vers quatre heures du matin que Nagisa retrouva sa maison. Discrètement, il y entra et découvrit ses parents endormis, dans le canapé du salon, la lumière les éclairant. En les regardant il comprit que sa réaction avait été disproportionnée. Hésitant un peu, il décida tout de même de les réveiller. Ces derniers, bien trop heureux de voir que leur enfant rentrer sain et sauf, oublièrent bien vite la mésaventure.

     

    Nagisa s’enferma dans sa chambre dans l’intention de ne pas en ressortir avant un long moment.

     

     

     

    Et six jours s’écoulèrent ainsi. Six jours pendant lesquels ses amis lui rendaient visite. Des fois autorisés à rentrer, des fois non. Il ne sortait de sa pièce que pour mangeait ou se rendre au toilette. Ou une fois pour se laver. Désespéré de ne pas réussir à enlever la douleur qui lui lacerait le cœur, Nagisa se morfondait sur son lit, toute la journée durant. Et la nuit.

     

     

     

     

     

    -Bonsoir, Mme Hazuki ?

     

    La mère du blondinet trouva un homme bien étrange devant sa porte. Habillé d’une blouse blanche recouverte d’un long manteau marron. Elle lui donnait trente ans tout au plus, à ce grand brun. Mais pire encore, à ses côté se tenait un autre garçon, bien plus jeune, de l’age de son fils, vêtu de blanc, entouré d’une couverture, et assit dans un fauteuil roulant.Ce dernier se releva difficilement, s’excusa, et se cala contre l’embrasure de la porte.

     

    -Oui. Qu’est ce que… Qu’est ce qu’il se passe ?

     

    La respiration bruyante et rapide du plus jeune démontrait bien qu’il souffrait d’une maladie.

     

    -Excusez notre visite soudaine. Ce jeune homme… ?!

     

    Sans même qu’il pu terminer sa phrase, le concerné se permit d’entrer et traversa le petit couloir avant de se jeter sur l’escalier et d’entreprendre de le grimper.

     

    -Reviens ici !

     

    Mais ignorant totalement les plaintes des deux adultes, il monta les marches une à une, s’arrachant quelques douleurs, puis fit quelques pas de plus pour se trouver devant une porte en bois, fermée. Il trouva la force de lever son poing à fin de donner de faibles coups, montrant sa présence. Au passage il agrippa la poignet et ouvrit. Il entendait l’homme parlait au pied des escaliers.

     

    -Je n’ai pas faim, déclara simplement le blond, couché dans son lit, sur le côté, face au mur.

     

    -Nagi…

     

    A bout de force, émettant de faibles couinements démontrant qu’il en baver, l’adolescent s’assit par terre, une main contre la poitrine, serrant son haut, l’autre tendue vers le corps de celui pour qui il faisait tant d’efforts.

     

    -Nagisa… ça… ça fait mal…

     

    Ne saisissant pas qui pouvait bien avoir fait irruption dans sa chambre, le blond se releva. Et se figea. Les yeux écarquillés, il cru que son cœur ne battait plus. Là. Juste là. Sous ses yeux. Riko. Riko se trouvait là !

     

    -R-Riko ?! S’affola t il, ne comprenant rien à la situation.

     

    -Nagi…

     

    Le brun ouvrit ses bras en grand a fin d’accueillir son ami tout contre lui. Il ne fallut pas deux secondes pour que l’autre se jette dans ses bras. Il l’étreint d’une telle force qu’il ne parvenait plus à sentir les douleurs qui le lacerait plus tôt. Il l’entoura également. Incapable de pleurer malgré son envie de laisser quelques larmes s’échapper, Riko écouta les sanglots de Nagisa, silencieux. Le médecin l’accompagnant les avaient rejoins, restant devant la porte, accompagnée de la mère du blond. La retrouvaille de ses deux ados émue cette dernière qui laissa elle aussi quelques larmes échapper.

     

    Un long quart d’heure s’écoula. L’un l’autre gardant leur étreinte, tant bien que mal pour Riko qui ne parvenait plus à avoir la force nécessaire. Son corps pesait et il s’endormait. Les deux adultes les avaient laissés un instant.

     

    -Riko. Tu dois retourner à l’hôpital. Tu n’es pas soigné…

     

    -J’ai…une greffe… mes poumons…

     

    -Malgré ça… ! Je ne veux pas te lâcher !

     

    -Moi non plus… Nagi…

     

    Le brun trouva tout juste la force pour pencher un peu son visage et déposer un baiser sur la joue de celui qu’il affectionnait tant.

     

    -J-Je n’ai pas pu te le dire…

     

    Nagisa desserra son emprise, s’essuya le visage avec ses deux mains.

     

    -J-Je t’aime, Riko ! Et tu es en vie. M-mais malgré ça… ! J-Je n’arrive pas à arrêter d-de pleurer !

     

    -Moi aussi, Nagisa. J’ai cru. Que je ne te reverrais pas.

     

     

     

     

     

    Finalement Riko du repartir d’urgence à l’hôpital, sa sortie n’était pas autorisée et surtout dangereuse pour sa santé si instable. De retour là-bas il du il rester de longues journées avant de pouvoir s’en échapper. Le blond et ses amis lui rendirent visite de nombreuses fois. Puis il retrouva sa place au lycée, quelques heures par jours d’abord. Les choses se déroulées bon train, et Nagisa concrétisa sa relation avec Riko, gardant le secret un moment, puis le révélant, heureux, au membre du club de natation.   

     

     


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