• Salut!

     

    Je suis auteur sur les sites de fanfiction Fanfic-fr et fanfiction.net !

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    Je cherche donc des lecteurs et des critiques !

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    Ainsi que des histoires à lire sur divers mangas ou animés voir même films !

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    Je compte publier ici certaines fanfictions concernant certains Fandoms (domaines) mais également des dessins

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    (dont fanart) et des tutoriels pour des accessoires de cosplay.   

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    En vous souhaitant une bonne visite !

     

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    ~Backura

     


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  • Ici seront postés tous les fichiers en rapport avec Beyblade Metal. Entre autre les fanfictions. Puis les dessins dans une sous rubrique qui arrivera....



    Pour le moment il n'y a que les Fanfictions. Ci-joint: le lien pour "un acte de trop"

     

    Les Fanfctions de Beyblade Metal



    Chapitre 1

    Chapitre 2

     

     

    Ci dessous: Un One shot, "Un été et des têtards"


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  • Qui ne connais pas Black Butler? Voici donc un logo imaginé par moi même. Ce serait la marque d'un pacte entre le Comte Phantomhive et le Comte Trancy.

    Mais ces deux là sont-ils seulement capable de s'apprécier?


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  • Manga: Beyblade métal fury
    Personnages: Ryuga, Damian

     

     

    One Short 01

     

     

     Cela faisait trois jours que ce garçon arpentait le ruisseau. Chaque fois, il s'accroupissait au bord et penchait son visage vers l'eau, de sorte que l'on ne voyait que ses cheveux bleus se mouvaient en fonction de l'équilibre de son corps. Ses mains jouaient avec plaisance dans le liquide refroidis par le maigre courant le traversant. Tout autours s'érigeaient des maisons, celles du village ou il habitait, tout prés de la mer. Etrangement seul pour un enfant de village, il ne remarquait pas la présence derrière lui. De toute manière celle-ci ne resta pas longtemps a son emplacement et s'approcha de l'autre a fin de s'accroupir a son tour au bord de l'eau. Ce nouvel arrivant remarqua que la main s'agitait ainsi pour pouvoir attraper de petites boules noires équipées de toutes petites queues qui nageaient dans le ruisseau. Celui s'amusant ainsi remarqua enfin qu'il n'était plus seul.

     

    -ce sont des têtards.

     

    Il se permit d'identifier l'enfant désormais à ses cotes. Il paraissait plus âgé, plus mature, mais surtout étrange, a cause sa coupe de cheveux hérissait dont la couleur demeurait en grande partie blanche. Il remarqua en effet que quelques mèches se colorées de rouge. Encore un enfant en vacances, après tout, il ne l'avait jamais vus jusque la.

     

    -tu en veux?

     

    L’étranger ne réagît pas, restant fixé sur la main s'agitant avec turbulence. Cependant son regard semblait vide, recouvert d'un voile noire, et aucun son ne sorti de sa bouche. Voulant tout de même qu'il s'amuse aussi, il lui demanda de tendre sa main.

     

    -Pourquoi faire ?

     

    Le blandin avait enfin prononcé des mots, mais sans pour autant lever son bras. Mais cela ne posa pas de problème à l’autre qui la lui prit pour y déposé au creux un de ces petits têtards. Ce dernier gigota rigoureusement.

     

    -Regardes, c’est amusant. Ils bougent dans tous les sens. Comment tu t’appelles ?

     

     Seulement, l’étranger semblait figé, la main tendue loin devant lui comme pour éloigner la petite créature. Mais celle-ci commençait  à manquer d’oxygène alors l’autre lui mit brutalement la main dans l’eau froide.

     

    -Il va mourir si tu le gardes comme ça ! Moi je m’appelle Damian. Tu viens de la ville, non ?

     

    L’autre enfant n’avait même pas cherchait à comprendre et ne râla pas du fait qu’il eu le bras à moitié trempée, se contentant seulement de repousser la manche longue de son t shirt.

     

    -Tes parents ne veulent peut être pas que tu donnes ton nom à un étranger. Les miens me disent ça. Mais je ne crains pas les autres enfants, même plus grand que moi, comme toi.

     

    Damian remit sa main dans l’eau et titilla les petits têtards. L’autre ne tarda pas à faire de même, saisissant une de ces petites boules noires. Il la regarda s’agitait, l’eau glissant entre ses doigts. Il suffisait de le garder à l’air libre un tout petit moment pour que la vie s’échappe de ce petit corps en métamorphose.

     

    -Mr Ryuga !

     

    Surprit, sorti de ses pensées, ledit Ryuga se releva d’un coup, se tourna et aperçut un homme en costume de pingouin sortir de la maison de l’autre côté de la rue. Se poing écrasa la pauvre créature encore entre ses doigts, mourant.

     

    -Vous devez nous dire lorsque vous sortez ! Votre mère serait furieuse !

     

    -« Mr » ? répéta Damian, incrédule, regardant celui qu’il considérait comme son nouvel ami qu'il regarda s'éloigner. En direction de l'homme, sans même un au revoir. Au moins il connaissait désormais son prénom, Ryuga. Un prénom semblant lui convenir a merveille.

     

    Se retrouvant à nouveau seul, Damian n'eu plus l'envie de jouer avec les petits animaux, alors il sorti des abords du ruisseau pour regarder un peu mieux la maison venant d'avaler son nouvel ami. Une simple maison de village, a trois étages, rénovée assez récemment. Il se rappelait des travaux qu'il y eu a un moment, quelques mois en arrière. Mais le costume de l'homme et le "mr" ne paraissait pas lié a cette demeure. Les personnes riches ne vivaient. Elles pas dans des palais?

     

     

     

     

     

    Comme la température avait bien augmenté, et que la chaleur pesait lourd, Ryuga se rendis a la plage, près de chez lui. Installait sur son fauteuil en plastique pliable et escorte par deux hommes, il se contentait de scruter l'horizon au loin, au delà des vagues face a lui. On lui avait impose un chapeau ridicule alors qu'il attendait a l'ombre d'un parasol. Il souhaitait se baigner, seulement, il se le refusa en sachant parfaitement que quelqu'un le tiendrait par la main une fois dans la mer, et il détestait ca plus que tout au monde. De ce fait, fixer l'horizon lui semblait être sa seule échappatoire.

     

    Sur cette plage, a peine une dizaine d'individus s'y trouvait, marchant dans le sable humide ou se baignant. Sur la droite, vers un tas de caillasse, un groupe d'enfants jouaient hardiment, se poussant, brayant, gesticulant sur le sable en construisant des pates de sable. Ce fut sur ces enfants que le regard de Ryuga se posa. Il y en avait six, deux fillettes, une châtain et une a la chevelure bleu, et plutôt grande. Les quatre garçons ne se trouvaient pas bien différent les uns des autres. Il y avait deux blonds, dont un frisé, un châtain, et un dernier que Ryuga connaissait. Tous semblaient frères, mesurant la même taille et avec une corpulation plus ou moins identique.

     

    -Da...mian? Murmura le gosse de riche pour lui même, sans jamais décrocher son regard sur cette personne.

     

    De quel droit ce gamin s'amusait il librement comme ca? Alors que c'était sa faute si le majordome de la veille rapporta la petite sortie qu'il avait fait sans demander l'accord de sa mère.

     

    Mais plus grave encore, Ryuga sentait bouillir en lui un océan d'émotion. La jalousie le rongeait, pourquoi lui seul ne pouvait pas jouer paisiblement dans l'eau, seul, ou avec d'autres, mais sans adulte? De l'admiration prenait également sa place. En un sens, peut être que si ce Damian pouvait être si libre, il l'avait mérité d'une quelconque manière, et dans ce cas ce serait comme un exemple? Non. Impossible. Le problème, seuls les parents de Ryuga le créaient, en l'empêchant de sortir et de vivre comme tous les autres garçons qu'il voyait défiler dans la rue et a l'école. Vraiment, sa vie demeurait bien différente de celle de ce Damian.

     

    Ce dernier continuait de s'amuser, sans se rendre compte que quelqu'un l'observait au loin. Apres la chasse aux crabes, se fut celle aux coquillages, et a ce moment il se retrouva un peu isole, puisque ses amis partaient dans tous les sens. Sans doute pour cela, Ryuga vit une opportunité, un moyen d'échapper a ses gardes. Soudain, il se leva d'un coup et traversa la plage en courant. Il courut si vite que son ridicule chapeau tomba et les deux hommes chargés de sa surveillances eurent a peine le temps de réagir que déjà le blandin sauta sur le pécheur de têtards, s'écroulant a l'unisson dans le sable.

     

    -Toi? Demanda le plus petit, écrase sous le poids de son nouvel ami.

     

    Les deux hommes arrivèrent devant eux.

     

    -Mr, relevait vous, vous allez vous salir.

     

    -je n'en ai rien à faire! S'exclama le gosse de riche.

     

    Le villageois resta incrédule face a cette scène, toujours a terre, un corps agrippe a lui. Puis ses amis accoururent vers eux, curieux, soucieux, voulant savoir ce qu'il venait de ce produire.

     

    Le vent se levait légèrement, et les vagues roulaient jusqu'a la plage, a quelques dizaines de centimètres des gamins. Les deux adultes tentaient tant bien que mal de redresser leur "monsieur" en le lui demandant et en le tirant légèrement par une épaule, sans que rien n'y fasse. Ryuga était décide à ne pas lâcher le morceau, pas celui la. Ce dernier commença à rire légèrement de la situation, ce garçon se jetant sur lui, après l'avoir a peine rencontre la veille, ce genre de chose ne lui était pas courant.

     

    -dis, tu veux bien me lâcher? Demanda t il, calmement.

     

    Bredouillant des mots incompréhensibles, le blandin, le rouge aux joues, s'écarta soudainement de sa proie, enfin, se laissant s'assoir sur le sable mouille, à cote, et ignorant les appels qui lui étaient destines.

     

    -c'est un nouvel ami, Damian? Demanda un des blonds, celui à la frange uniquement blonde, le reste étant brun.

     

    Il répondit positivement. C’est alors que tous reprirent leur jeu, repartant dans des sens différents, et seul resté sur place les deux hommes, le maitre, et Damian. Ce dernier comprenait pourquoi le blandin avait agit de cette manière, ils souhaitaient se débarrasser de ses gardes du corps à fin de pouvoirs jouer tranquillement. Alors il voulu l’aider à s’en séparer.

     

    -Dites, messieurs, Ryuga peut jouer avec moi ? On reste seulement sur la plage.

     

    Ils se regardèrent, hésitèrent, l’un s’opposa à l’idée, mais fut bien vite rattrapé par l’autre qui donna son accord. De ce fait, les deux gamins réussirent à partir de leur côté, plus loin sur la plage.

     

    Ryuga fixait depuis un long moment les vagues arrivant sur ses pieds, les mouillant d’avantage, lorsque son compagnon de jeu l’interpela à fin de lui montrer une bouée au loin, une grosse bouée orange, en forme de plot, et il expliqua qu’elle servait à relever la température de l’eau.

     

    -Et à quoi tu veux jouer ?

     

    N’étant pas bavard de nature, le petit nouveau se contenta de hausser les épaules.

     

    -Tu as bien une idée, non ? On peut faire une course aux coquillages ou aux crabes.

     

    Il eu un signe négatif de la tête, comme unique réponse.

     

    -Hum…. Les châteaux de sables… ?

     

    -Qu’est-ce ?

     

    D’abord surprit par le langage, puis par la question en elle-même, Damian se permit de rire ouvertement, à grand fou rire. C’était bien la première fois qu’on lui demandait une chose pareille  comme si il était possible que quelqu’un n’est jamais entendu parler de châteaux de sables à la mer et de comment on les construits ! Depuis qu’il voyait des enfants de vacances, jamais un seul ne connaissait pas ça. Au contraire, ça résumait être ce qu’ils voulaient faire d’abords.

     

    -Ben… Viens voir !

     

    Toujours en rigolant, le cadet entraina son ami à travers le sable pour rejoindre des rochers où se trouvaient quelques seaux qu’ils avaient ramenés lui et ses amis à fin d’en saisir un. Ainsi, il emplit le récipient de sable humide, jusqu’à ras le bord, et le retourna d’un coup sec, avant de l’enlever doucement, laissant alors un bloc de sable à l’effigie du seau. Cette simple chose amusa grandement Ryuga qui fit un large sourire, admirant la sculpture. C’était la première fois qu’il en voyait une.

     

    -Tu veux faire ça ?

     

    Cette fois ci le signe fut positif. De ce fait, ils construisirent des sculptures de sables pendant un long moment, seul d’abord, puis rejoint par quelques enfants. Ryuga apprit que dans le lot, le blond frisé se nommé Teru, et la fille à la chevelure bleu Hikaru. Tous avaient à un an prés le même âge. Ryuga demeurait le plus âgé, avec le brun. Le temps passa vite tant il s’amusait, si bien que lorsque les deux hommes pliaient bagages, leur « maitre » ne se trouva nullement rassasié, voulant jouer encore et encore, infiniment avec ce garçon. Ce Damian. Son…son nouvel…son seul ami.

     

     

     

    Après un au revoir forcé, l’ainé parti, vraiment à contre cœur, ces sentiments se lisaient ouvertement sur son visage d’enfant, déçut. Une fois entré dans sa maison, son sourire disparut, et il laissa place à son air monotone de celui d’un gamin de dix ans las de tout, comme si il passait en boucle dans un circuit invariable. Et pourtant, cette demeure, il ne la vit pour la première fois que deux jours avant. Autrement, pas même une photo de l’endroit ne lui avait été transmise. Il ignorait tout du village où il logeait, jusqu'à son nom. Cela ne l'intéressait point, tout comme l'intérieur de la maison, le jardin et tout le reste. Seulement, pour une fois il y avait quelque chose qui l’égayait, ce garçon étrange et rigoleur, celui qui lui avait parlé pour la première fois. Et ces châteaux de sable, comme ceux qu'il voyait dans ses livres. Cette rencontre le rendit heureux et fit battre son cœur plus rapidement à chaque fois qu'il repensait le visage de son ami.

     

    Chez lui, il se retrouvait plus ou moins seul, avec sa mère à l'étage, travaillant probablement, les domestiques vacants à leurs occupations... Il y avait bien deux ou trois personnes qui parlaient avec lui en passant, mais sans plus... Et pour couronner le tout, il ne savait absolument par les raisons de sa venue dans ce village perdu du Japon. Certes, il voyageait souvent, mais jamais seul avec sa mère.

     

     

     

    Au petit matin, Ryuga fut levé et habillé par un majordome, et sitôt cela fait, il s'aventura à la fenêtre, cherchant près du ruisseau. Il trouva ce qu'il voulait. Rapidement, il déjeuna, rangea sa chambre et sorti de la maison pour traverser le jardin et s'arrêter près de la grille grande ouverte. Ce fut comme une barrière invisible qui l'empêchait d'aller plus loin. Pourtant, à une dizaine de mètres, le garçon jouait de nouveau dans l'eau du ruisseau... Ce qu'il avait envie de le rejoindre ! Mais ce fut l'inverse, car déjà, Damian l'avait repéré et se hâtait de le rejoindre.

     

    -Tu vas bien ? Demanda t il en accourant vers l’autre.

     

    -Très bien. Et toi ?

     

    -Ouai ! Tu peux sortir aujourd'hui ? J'aimerais t'amener dans la cabane qu'on construit avec des amis ! On amène toujours les enfants de vacances là-bas !

     

    - « De vacances » ?

     

    Damian décida de lui expliquer à quoi correspondait cette désignation. Chaque année, durant les vacances scolaires, des familles logeaient temporairement dans leur village côtier et généralement, s’il y avait des adultes, des enfants ne suivaient pas loin. Et à force de rencontrer ces personnes, de se lier d’amitié avec eux, puis de les voir disparaitre sans avoir de nouvelles plus tard, on les surnommait « les enfants de vacances ». Cependant, une fois l’explication finie, Ryuga trouva à redire dans ces propos.

     

    -Je ne suis pas un « enfant de vacances ». Je ne suis pas venu passer des vacances ici. Et en plus, je ne compte pas partir sans te donner mon adresse.

     

    -Oh ? Vraiment ? Tu habites où ? Dans quelle ville ?

     

    -Je… Je ne sais pas. Je suis en ville parfois, puis à la campagne. J’alterne avec beaucoup de lieux, et il est même arrivé que je ne vive pas chez moi.

     

    -Hein ? C’est étrange. Tu es orphelin ?

     

    -Non. Je vis avec mes deux parents. Mais on voyage beaucoup.

     

    Damian ne comprenait pas vraiment tout ça, et il se dit que de toute manière, il aurait bien le temps d’y réfléchir lorsque l’enfant de vacance partirais. Il changea de sujet et demanda à jouer avec lui. Cependant, son aîné se voyait contraint de rester dans le jardin, sinon sa mère le gronderait, et il détestait cela. Nullement gêné par cette condition, le garçon aux cheveux bleu entra dans le jardin à fin de s’amuser. A peine commençaient-ils à cueillir des feuilles pour faire un herbier, idée de Ryuga, qu’un domestique sortait rapidement de la maison, droit vers eux.

     

    -Qui es-tu ?! s’écria t il.

     

    -C’est mon ami ! Il s’appelle Damian. Nous jouons ensemble dans le jardin. N’ai-je pas le droit d’agir ainsi ?

     

    -Il vous faut l’accord de votre mère ! Je n’en peux plus de vos bêtises ! Suivez moi tout les deux !

     

    Le gamin du village se rendit soudainement compte que peut être avait il fait une erreur en s’étant comporté ainsi. Il regretter déjà d’avoir passé le portail. Les personnes de hauts rangs l’effrayaient, et il ne voulait vraiment pas en voir une…. Encore moins se faire gronder par elle, la mère de son ami, qui serait également puni. Le domestique les amena au premier étage puis les fit attendre devant une grande porte derrière laquelle il se faufila. Dix secondes plus tard il l’ouvrit de nouveau et fit entrer les enfants.

     

    -Mère ! C’est un ami que je me suis fais hier ! lança tout de suite le fils de cette grande femme aux traits fins et délicats.

     

    Celle-ci  se trouvait assise dans un grand fauteuil, devant une table basse couverte de papiers en tout genre. Sans doute travaillait elle sur un projet ou autre. Elle congédia l’autre adulte, qui parti en fermant la porte. Elle fixa le petit inconnu dans les yeux, si bien qu’elle lui inspira une crainte visible.

     

    -Est-ce là ton ami ? Quel drôle d’accoutrement…

     

    En effet, Damian se trouvait bien moins vêtu que l’autre. La différence entre ses simples habits de campagne et la chemise, le short et la petite veste luxueuse se trouvait bien conséquente. Sans parler de ses mains sale ayant pataugées dans le ruisseau…

     

    -Oui. Il s’appelle Damian et habite au village.

     

    Contrairement à son ami totalement paralysée d’angoisse, Ryuga restait calme, droit, et parlait d’un ton sérieux, bien décidé à faire rester son ami avec lui.

     

    -Quel age as-tu, « Damian » ?

     

    -N-Neuf…

     

    -à peine plus jeune que mon fils. Tu souhaites jouer avec lui, n’est ce pas, Ryuga ?

     

    -Oui mère. C’est mon nouvel ami.

     

    La jeune femme fixa encore un moment le garçonnet stressé par l’ambiance si spéciale, lui étant inconnue jusque là. Finalement, elle leur demanda de repartir s’amuser dans le jardin et remit son nez dans ses papiers. Sans plus attendre, les deux enfants descendirent en courant et une fois à l’extérieur se jetèrent dans l’herbe tout en rigolant, couchés sur le dos. Quelle frayeur ils avaient eu, pour rien ! Leur rire résonna un instant dans le village, puis fini par s’éteindre.

     

    -T’as maman est étrange…

     

    -La tienne aussi doit l’être.

     

     

     

    Ainsi ils passèrent la journée ensemble, dans le jardin, à jouer, courir, crier, comme des fous. Durant un moment, un ami à Damian les rejoignit puis reparti rapidement avec une bande d’enfants.

     

    -Dis, Ryu ?

     

    -Oui ?

     

    -Tu ne voudrais pas venir chez moi demain ?

     

    Le jeune Atsuka n’avait pas envisagé cette occasion une seule fois. Avait-il seulement déjà dormi chez un ami ? Comment c’était de dormir dans le lit de quelqu’un ? De manger à une table entouré de personnes inconnues ? Sa mère n’accepterait probablement pas qu’il se rende dans une famille étrangère à fin de partager leur repas et une couchette.

     

    -Alors ? ça te dis ?

     

    -Heu… Mère ne voudra jamais…

     

    - Essaies quand même. Je dois rentrer. On se voit demain !

     

    Enchanté d’avoir passé une telle journée avec son ami, Damian parti avec un large sourire, tandis que l’autre craignait déjà la réponse de sa génitrice…

     

     

     

     

     

    Finalement, ils n’eurent pas le droit de s’inviter à dormir, mais le gosse de riche avait enfin le droit de se rendre chez son ami, accompagné par un domestique. Il en fut très heureux et profita de chaque instant avec lui. Ensemble, ils firent du cerf volant, coururent après les chats dans les rues, pêchèrent de petits poissons, jouèrent à des jeux avec les gamins du village. Le temps passa vite pour eux, chaque journée leur faisant découvrir de nouvelles choses. Seulement, comme Damian l’eu répété si souvent, Ryuga n’était qu’un « enfant de vacances »… Alors il se préparait à partir…

     

    -Damian…

     

    -Ryuga ! Je t’attendais ! Il était temps ! Je dois t’amener à la cabane !!

     

    Le garçon aux cheveux bleu patientait depuis un moment devant le grand portail à fin de voir son ami. Celui-ci sorti enfin, son visage un peu plus sombre qu’à l’habitude.

     

    -Damy…

     

    -Tu vas partir, c’est ça ?

     

    D’abord surprit par la véracité de ces dires, l’aîné resta stupéfait, puis ses yeux le trompèrent, et les larmes coulèrent toutes seules, nombreuses.  Damian le prit dans ses bras pour le consoler. Il savait que c’était dur de s’en aller, chaque année il le voyait bien. Tous ces enfants en pleurs qu’il avait pu voir…

     

    -C’est pas grave. On se reverra !

     

    Mais les fois où il revoyait ces enfants, il les comptait sur les doigts de ses deux mains. Pas plus d’une dizaine. Pour sûr.

     

    -Je… ! C-ce n’était pas des vacances ! Mon… père est parti !

     

    Le cadet parut alors désemparé. Il comprenait maintenant. Ses parents se séparaient… Dans ue épreuve pareille, sans ami, il aurait du mal à surmonter… Mais que pouvait faire un enfant de neuf ans dans une situation pareille ?!

     

    -Je sais ! Tu vas venir chez moi ce soir !

     

     

     

     

     

     

     

    Après avoir fait déplacer ses parents, et avec quelques négociations en plus, Damian réussit enfin à faire venir Ryuga chez lui ! L’ambiance fut bien différente. Damian vivait avec ses parents, sa tante et son cousin Zeo. Ce dernier avait onze ans. Pas de majordomes, pas de cuisinière. Une famille simple, des éclats de rire, un repas familial dans une demeure simple et un peu étroite. Tout cela remonta le morale du blandin. Il goutait à tellement de choses grâce à son ami !

     

    -Allez ! Il est temps d’aller dormir !

     

    La mère de l’hôte leur expliqua que par manque de place ils allaient devoir dormir dans le lit de son fils, un peu serrés. Au début, Ryuga fut gêné de devoir faire de la sorte, bien trop habitué à son grand lit double et l’espace libre tout autours. Couchés, seuls dans le noir, aucun des deux n’osa dire un mot. Ce silence dura un moment. Quand soudainement le cadet se releva, assit sur le matelas.

     

    -Dis ! On joue à un jeu ?

     

    -Un jeu… ?

     

    Ils arrivaient à se voir grâce aux rayons de la lune qui filtraient à travers les volets fermés.

     

    -Oui. Tu voudrais faire quoi ?

     

    -Je ne sais pas. Nous n’avons pas le droit une fois couché. S’est défendu. Il vaut mieux se reposer.

     

    -Tu vas partir dans deux jours ! C’est la seule nuit que l’on passera ensemble ! il faut en profiter !

     

    -Je… n’ai pas envie… de jouer… Damy…

     

    Ce dernier baissa les yeux, serra les poings, ses doigts emmêlés dans la couverture. Le faible couinement qu’il émit marqua d’avantage le fait que ce petit garçon retenait ses larmes, ses sanglots, ses pleurs…

     

    -Damy… Je ne souhaitais pas…

     

    -Non !

     

    Il ne l’avait pas crié, pourtant pour Ruyga c’était comme si ce mot avait couvert la maison entière. Les larmes coulaient sur le visage de son ami, agrippé aux draps, les yeux clos.

     

    -Je ne veux pas que tu partes… !

     

    -Mais, Damian, tu devrais avoir l’habitude, non… ? Apres tout, c’était ainsi depuis le début…

     

    -J’men fiche ! J-Je veux ju-uste que… ! Je… veux q-que tu re-este !

     

    Seulement, malgré cette tristesse l’emportant également, le blandin ne pouvait rien y faire. Sa mère seule décidait de son destin, et elle ne reviendrait plus dans cette maison. Elle oublierait tout ici, et il devait faire de même. Pour sûr, en aucun cas il ne souhaitait perdre son ami… Se sentant inutile devant toute cette peine, Ryuga s’approcha de l’autre à fin de l’enlacer tout contre son corps. Il tira la couverture qu’il déposa sur leurs épaules. Entouré par cette chaleur, peut être que celui aux cheveux bleu se sentirait mieux ? En effet, ses pleures diminuèrent un peu.

     

    -Restes avec moi… !

     

    -Je ne peux pas. Je n’ai que dix ans, il m’est impossible de décider seul. Je dois suivre ma famille, c’est tout. Nous nous reverrons.

     

    -Comment ?!

     

    Ryuga resta muet et préféra se coucher sur le côté tout en emmenant son ami avec lui. Damian se blotti contre lui, leurs jambes s’emmêlant. Ayant le front de son hôte devant lui, l’aîné se permis d’y reposer plusieurs bisous. Tant et si bien que Damian fini par s’endormir paisiblement.

     

     

     

    Au matin, il ne restait que le gosse de riche dans le lit. Celui-ci se leva donc et parti déjeuner avant de tomber sur le cousin.

     

    -Où se trouve Damian ? Il n’est plus dans la chambre.

     

    -J’en sais rien. Il fait c’qui veut.

     

    -Très bien…

     

    Sur ceux, Zeo lui proposa de manger des tartines beurrées, sa tante et son oncle étant parti faire une course, il se retrouvé en charge de l’invité. Mais de toute manière, celui-ci ne resta pas longtemps, car à peine eut il englouti trois tartines et un verre de jus de fruits qu’un de ses majordomes toqua à la porte. Il les avait oubliés durant ces quelques heures, si bien que lorsqu’il se rappela les paroles de sa mère se fut comme une épée le transperçant de part en part. Il partait le lendemain matin, à la première heure. En d’autre terme, cette journée serait la dernière passée dans ce village. Et ce Damian qui n’était plus là !

     

     

     

    -Avez-vous passé une bonne nuit, monsieur Ryuga ?

     

    -Oui…

     

    -Vous n’avez pas l’air convaincu…

     

    Sans faire attention à ces paroles, l’enfant continuait de marcher dans les rues, tranquillement, en direction de la maison temporaire. Pourquoi ne vivrait il pas ici alors ? Puisque son père ne voulait plus d’eux, pourquoi lui et sa mère ne pouvait pas vivre dans cette maison ?

     

    Finalement, il passa la matinée seul, mangea rapidement puis s’enferma dans sa chambre, bien trop triste de se retrouver à nouveau isolé, sans ce garçon pleurant dans ses bras durant la nuit passée. Pour la première fois une personne s’était intéressée à lui malgré la présence encombrante des personnes aux services de sa famille, malgré son allure de richard et ses paroles parfaites. Le peu de temps passé en sa compagnie lui avait donné ce gout de luxe, cette envie d’être avec quelqu’un. Il ne s’en était pas rendu compte au début, mais finalement, son ami lui faisait découvrir ce sentiment de solitude. Avant il n’y pensait pas vraiment, ne sachant pas ce que représentait une présence près de lui. Mais maintenant… Il ne voulait plus de son passé. Il voulait d’un présent et d’un avenir avec ce Damian et les autres enfants du village.

     

    Une bonne partie de l’après-midi s’écoula avant qu’un homme vienne toquer à la porte de Ryuga. Ce dernier dormait paisiblement sur son lit, probablement épuisé par sa soudaine solitude et son ennuie. L’homme le secoua doucement à fin de le réveiller. Cela mit du temps, mais marcha.

     

    -Ryuga !!

     

    Damian se tenait à ses côtés, debout, le regard festif, heureux de revoir le blandin. Ce dernier fut éberlué, n’ayant cessez de croire qu’il l’avait abandonné.  Un large sourire apparu sur son visage, mais s’effaça bien vite après avoir détaillé le villageois. De petites feuilles s’emmêlaient dans ses cheveux bleus, des taches marron et une égratignure se disputaient les parties de son visage, une déchirure sur son pantalon, au niveau du genou, indiquait une chute, et puis ses bras et mains se montraient bien sales.

     

    -Qu’est ce qu’il t’est arrivé ?! Pourquoi es-tu couvert de blessures ?!

     

    L’homme parti, Damian se décida enfin à souffler un coup, encore bien trop stressé par l’ambiance. Toujours souriant, il tendit une enveloppe jaune à son interlocuteur.

     

    -Qu’est-ce ?

     

    -Ouvres. C’est pour toi.

     

    Ryuga le regarda un instant, et se décida à ouvrir. Il en sorti une vingtaine de rectangles de feuilles épaisses. Il comprit tout de suite qu’il s’agissait de photos. Une à une, il les regarda.

     

    La plage. Le sable. Un crabe. Le ruisseau. Un têtard. La maison de chacun. Un amas de planches semblant faire une cabane. Une photo de tous les enfants du village avec qui ils jouaient ensemble. Le magasin. Un voisin. Un chat. Que des lieux ou des êtres qu’il connaissait bien et que son ami lui avait fait découvrir. Des larmes lui vînt aux yeux à l’idée que plus jamais il ne pourrait revoir réellement tout cela. Et il n’y avait pas une seule photo de Damian.

     

    -J’ai pris la cabane en photo, par ce que je n’ai pas pu t’y amener. Je voulais prendre une photo de tout les deux, mais j’ai gaspillé les dernières avec la photo des tétards et celle avec tout le monde. Alors… Tu pourras toujours voir le village… Mais pas moi… Mais ça fait un souvenir ! Non ?

     

    -D-Damy… ! 

     

    Cette fois ci, ce fut l’ainé qui éclata en sanglots et se laissa enlaçait par l’autre. Trop de tristesse éreinté son cœur. Il n’en pouvait plus, il voulait se libérer de tout cela. Il lui fallut bien une heure pour évacuer le maximum, tout deux blottis l’un contre l’autre, sur le lit. Et une fois les larmes séchées, ils jouèrent à nouveau, comme si le lendemain n’existait plus.

     

    Ils décidèrent ensemble de ce dire au revoir à la fin de la journée comme si ils se retrouveraient au matin. D’eux même ils prirent la décision de se quitter sans verser une seule larme. Simplement en se disant bonne nuit et à bientôt. Confiant qu’ils se reverraient un jour.

     

     

     

    Ryuga s’en alla avec sa mère et les domestiques très tôt le matin, sans que qui que ce soit ne les voient.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -Merci.

     

    Le bus repartait déjà tendis que l’adolescent prenait ses sacs, un sur le dos et l’autre à la main. Il ferma les yeux, souffla un coup, puis se décida à chercher un banc où se poser. Une fois celui-ci trouvé, il s’y coucha et passa son bras sur ses yeux, les cachant de la lumière du soleil. Fatigué par le voyage, il souhaitait dormir un instant. Mais dormir dans cette chaleur, sans ombre… Il souffla à nouveau. Sa main vînt tapoter la poche kangourou de son t-shirt.  Les minutes s’écoulèrent doucement, silencieusement. Pas un bruit en ce début d’après midi. Pas de voiture, pas de chiens, pas de chats. Certes, il ne se trouvait qu’en abord du village. Finalement cette ambiance le fatigua d’avantage, alors il se décida à se lever.

     

    De ses pas légers il parcourait une longue route le menant au milieu de maisons campagnardes. Une centaine de mètres plus loin, une place se dessinait au loin. Une place munie d’une statue. Sur la gauche une boulangerie et un bar. En face une superette. Et sur droite une grande maison au portail fermé. Les yeux du jeune homme restèrent bloqués sur le ruisseau frayant son chemin en face de la dite maison, juste de l’autre côté de la route. Il avança et se pencha au dessus de l’eau. De petites boules noires s’agitaient dans l’eau. Un arbre faisant de l’ombre, il s’assit  dans l’herbe. Ici les bruits résonnaient. Entre les véhicules, les personnes parlant dans la rue, les grenouilles et les autres animaux. Cependant, il trouvait cette ambiance reposante. Son regard se fixa alors sur la maison face à lui. Il compta les fenêtres, les carreaux de chaque vitre, les marches de la porte d’entrée, les barreaux du portail…

     

    Son instant de réflexion ne dura pas bien longtemps car à peine quelques minutes plus tard un moteur bruyant entra dans le village. Il ne tourna pas la tête, préférant ne pas faire attention. C’était une moto, plutôt vieille. Elle passa à deux mètres de lui avant de s’arrêter  un peu plus loin. Il entendit la personne descendre, mettre la béquille, puis enlever son casque. Le gravier grinça un peu tout en se rapprochant. Puis ça s’arrêta sur derrière l’autre, toujours assit. Alors le motard s’accroupit.

     

    -Ce sont toujours les mêmes têtards, Ryuga ?

     

    A ces paroles le blandin marqua une pause dans tout son etre. Son cœur sembla cesser de battre, son sang ne circulait plus et aucun membre ne pouvait bouger d’un centimètre. Avait-il donc tout retrouvé ici ? Etait-ce vraiment lui ? Lentement, il se releva et examina l’autre ados aux cheveux bleus. La couleur jaune s’est transformée en une sorte d’éclair traversant  sa tête d’arrière en avant. Le reste demeurait, dans l’ensemble, identique au passe. Malgré le temps, Damian ne le dépassait pas en taille, ni en muscle… Ses yeux possédaient toujours la même lueur chaude.

     

    -T’as vus un fantôme ? Rigola le cadet. C’est si étrange que ça de revenir ici ?

     

    -Tu as dix-sept ans maintenant…

     

    -Oui. Et toi dix-huit. Tu n’as pas changé d’un poil, mit à part que tu ne semble plus avoir cette expression d’enfant.

     

    -J’ai pas eu l’occasion de l’avoir à nouveau, après mon départ. Tout est devenu plus sombre...

     

    Leur regard se croiserent, s'observant l'un l'autre dans un silence leger. Le vent fit voler quelques meches, marquant que le temps n'était pas en pause. Les passants ne firent pas particulièrement attention  à la présence des deux adolescents, assit dans l’herbe.

     

    -pourquoi tu es revenu? demanda soudainement damian, l'air assez grave.

     

    -pourquoi...? je ne reviens pas. je t'ai enfin retrouver grace au net, alors...

     

    -tu t'es dis qu'il fallait qu'on se rencontre? Pour voir si j'ai changé?

     

    -ben... je sais pas vraiment. je suppose.

     

    Le cadet souffla un coup puis se leva en invitant le deuxieme a faire de meme. chose qu'il fit. Quelques pas et il retrouva sa moto qu’il caressa machinalement.

     

    -Je n’aurais pas cru que tu puisses conduire une moto un jour…

     

    -Pourquoi ? Par ce que je suis né dans ce village minable ?

     

    -Mi…  « Minable » ?

     

    Ryuga fit de gros yeux, comme si un alien se trouvait devant lui, juste là. Les mots que venait de prononcer son ami d’enfance lui parus tel un énorme nuage noir dans un ciel bleu et lumineux. Lui, dire ça ? Traiter ce village de « minable » ? Avait-il tant changé que ça depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus ? Le Damian d’avant n’était-il pas heureux de vivre dans son village, entouré de ses amis, rencontrant de nouvelles têtes à chaque vacance ? Jamais il n’avait eu de sentiments négatifs durant leurs journées ensemble, mit à part lorsque Ryuga ne pouvait pas sortir, et que dans ces moments là, le cadet ne pouvait s’empêcher de bouder et d’en vouloir à la mère Atsuka.

     

    -Ouai.

     

    Damian le fixait d’un regard de braise, le visage marqué par une certaine colère, incompréhensible. Pour sûr, ses dires  demeuraient sincères et ne présentaient pas un semblant de mensonge. Donc c’était cela ? Il détestait vraiment son village natal ? Vraiment ? À ce point ?

     

    Prenant conscience de l’anormalité de la chose, Ryuga lui demanda ce qu’il y avait pu se passer durant tout ce temps pour en arriver là. Seulement, aucune réponse ne sorties.

     

    -Donc… Tu ne vis plus avec tes parents ?

     

    -Non. Je suis avec Zeo et ses parents, dans une ville, plus loin.

     

    -C’est à cause d’eux que tu es parti ?

     

    -Non. Que ce soit clair. Mes parents sont morts.

     

    « Bonne nuit les enfants ! » Ryuga se rappelait encore parfaitement de la nuit passé chez son ami, de l’amicalité de ses parents, de l’ambiance joyeuse qui régnait dans la demeure, l’attention de sa mère lorsqu’ils mangeaient… Eux…morts… ? Pourquoi ? Comment ? Il voulu poser toutes ses questions, seulement… pouvait il réellement se le permettre ? Ne risquerait il pas de perdre le peu qu’il restait de son ami ? Cet être qui lui était si cher ?

     

    Consterné, il ne su quoi répondre, se contenta de baisser la tête et se concentra sur les sons environnent, éloignant le flot de question qui dévalait en lui.

     

    -Tu vas rester dans cet endroit ?

     

    -Heu… Je pensais loger dans la maison de mon père, celle où j’habitais durant…ces vacances…

     

    -Elle est grande pour une seule personne.

     

    -Ouai. Mais je ne veux pas payer l’hôtel inutilement. Et personne ne peut m’heberger.

     

    -T’as raison.

     

    Damian prit son casque.

     

    -Rien d’autre à dire ?

     

    -Je… Je sais pas…

     

    -Ok. Ben je repars. T’as mon numéro au pire. Salut.

     

    Sans même prendre le temps d’écouter l’au revoir de son ainé, Damian enfourcha sa moto, l’alluma, puis parti au loin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    En réalité, Ryuga pensait compter sur Damian pour l’héberger, mais finalement, il se trouvait contraint d’user de son trousseau de clefs. Tranquillement, il déverrouilla le portail, entra dans le jardin. Là, le tas de sable ou il avait pu expérimenter ses châteaux de sables ratés. Ici, le grand arbre sous lequel il lisait ses livres d’images. Encore plus loin, le gazon. La sensation de l’herbe entre ses doigts le surprit en y repensant. Lorsqu’il ouvrit la porte de la grande maison, ce n’était plus quelques souvenirs mais des centaines qui se bousculèrent dans sa mémoire. L’escalier dans lequel il courait et tombait. Le salon à gauche où il jouait avec Damian lorsqu’il pleuvait. La cuisine à droite, il s’y faufilait en douce pour chiper du chocolat. La pièce du fond empli de livre. Et à l’étage sa chambre si sobre, comme beaucoup d’autre pièces. Il prit un grosse inspiration avant de partir sur la gauche, à la recherche d’un canapé. Quand il le trouva, il s’assit dessus et passa sa main dans sa poche kangourou et en retira une enveloppe. Dans celle-ci il attrapa une photo abimée dans laquelle son image se reflétait dans le passé. Lui et Damian enfants. Sa mère l’avait prise pendant leur séjour.

     

    Sa main tenait fort ce petit bout de papier, il serra les dents et retînt sa tristesse.

     

    -Qu’est ce qu’il s’est passé ?!

     

    Prit d’une soudaine colère, le blandin tapa du poing sur la table basse. Il détestait le fait qu’il ignorait les raisons d’un tel changement, de telles paroles.  

     

    -Bon sang !

     

    Une goutte tomba sur la photo, une deuxième juste à côté.

     

    -Pourquoi… Pourquoi tu as tant changé ?!

     

    Toutes ses années il l’avait cherché, dans l’espoir de le revoir. Son premier ami, cette personne l’ayant acceptée si facilement, si simplement malgré leurs différences. Celui qui lui avait permis de jouer à des jeux auxquels jamais il n’aurait pu toucher. Il passa également sa première nuit en dehors de ses résidences. Toutes ses choses, bien que futiles pour les autre enfants, avaient une valeur significative, extrêmement importante. A cette époque Ryuga n’avait pas pu remercier Damian, ce pourquoi, en partie, il souhaitait le revoir et lui transmette tous ses sentiments, bien que ceux-ci prennent une tout autre tournure. Avec tout ce temps passé à ne réfléchir qu’aux moyens de reprendre contact et leur prochaine rencontre, le blandin commençait à développer des sentiments et des sensations bien plus qu’amicales envers l’ancien villageois. Seulement…

     

    -Monsieur Ryuga ?

     

    Surprit, ne s’attendant pas du tout à trouver quelqu’un dans sa maison, Atsuka se redressa instinctivement, debout, face à un autre homme. Ce dernier lui disait vaguement quelque chose…

     

    -Votre père m’a prévenu de votre arrivée. Je suis celui qui s’occupe de la maison durant son absence.

     

    -Oh… Je vois. Je compte rester quelques jours ici… Se-serait-ce possible de rester seul durant ce temps ?

     

    -Oui, monsieur. Je ne ferais que passer pour arroser les plantes.

     

    -Bien… Heu… E-est ce que je peux vous poser une question ?

     

    -Oui, monsieur.

     

    - Savez-vous ce qu’il s’est passé ici, avec la famille Hart ?

     

    L’homme paru perplexe devant cette question, qui plus ai il semblait avoir du mal à se rappeler le nom de cette famille. En quelques secondes il se rappela alors de l’enfant qui se rendait souvent dans la demeure pour venir chercher le blandin. Ce dernier attendait patiemment que son majordome se souvienne de quelque chose. Cela arriva bien vite.

     

    -Vous parlez de la famille de l’enfant avec qui vous jouiez ?

     

    -Oui.

     

    -Si mes souvenirs sont exacts, il y a quatre ans, il ne restait que l’enfant et ses parents dans leur maison. Le village se développant pour le tourisme, le maire à fait construire un bâtiment spécialisé dans le tourisme côtier. La famille de votre ami a dû être délogée.

     

    -Mais… ses parents… ?

     

    -J’ai entendu dire que Mr Hart se serait fait assassiné. Pour Mme Hart, je ne suis au courant de rien, tout comme ce qui concerne son fils.

     

    -Leur fils va bien…

     

    Homme comprit alors la présence de son jeune maître dans la résidence de vacances. Il souhaitait renouer avec son ami d’enfance. Mais cela semblait bien mal parti…

     

     

     

    Apprenant tout cela, Ryuga décida, après deux jours de réflexion, d’appeler Damian. Celui-ci lui répondit et accepta de donner quelques explications. On apprit donc que sa mère avait tout bonnement disparue, sans laisser de traces. Abandonné, leur enfant se retrouva chez sa tante et y vivait depuis près de trois ans. Ce village, rongé par l’avidité, avait indirectement tués ses parents, c’était ainsi pour lui. Dégouté, rancunier, Damian se refusait à côtoyer ce lieu maudit. Finalement, pour clore toute cette histoire, il interdit à Ryuga de correspondre à nouveau. Brisant le dernier lien qui les unissait. Ryuga ne resta quelques temps, espérant que tout cet événement n’était pas réel. Cependant, tout portait à croire que personne ne lui mentait.

     

    Il reparti à nouveau de cet endroit. Cette fois ci à jamais.      

     

     

     

     

     

     

     


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  • Animé: Free! Iwatobi swim club

    Personnages: Nagisa, Haruka, Rei, Makoto, Gou, Riko (Original Cractere (OC) )

     

     

    Chapitre 1


     

     

    « J’aimerais…tellement…nager… »


     


    -Les garçons ! S’écria Gou Matsuoka, la sœur de Rin. Nous avons un nouveau membre !


    Elle venait de s’arrêter sur le bord de la piscine, maintenant rénovée, du club de natation d’Iwatobi. Dans la piscine, Rei venait tout juste de finir sa longueur tandis que Makoto et Nagisa sortaient de l’eau pour rejoindre la jeune fille. Haru continua à nager.


    C’était un jeune homme aux cheveux brun, habillé dans l’uniforme du lycée, en première année, qui se trouvait derrière Gou. Il ne cessait de se gratter l’avant bras droit et avait un visage exprimant une timidité plutôt forte. Il regardait parterre, sans dire un mot.


    -Je vous présente Hazuka Riko. Il est en première année, dans la classe à Rei, non ?


    -O-oui… répondit le jeune arrivant.


    Durant un moment, il eu un lourd silence entre eux. Les quatre membres officiels du club étaient sortis de l’eau et regardaient l’autre, qui commençait à avoir son bras bien rouge. Voyant le peu d’enthousiasme, le plus ernegique des quatre, soit Nagisa, décida d’agir.


    -Sois le bienvenu R-


    Soudain, Haruka soupira, s’avança vers lui, puis, sans même prévenir, poussa Hazuka dans l’eau. Il y eu un « SPLASH » énorme alors que les trois garçons restèrent bouche bé.


    -Mais enfin ?! Haru ?! Qu’est ce qu’y t’a prit ?! S’égosilla Gou, incrédule.


    -Il allait finir par se faire saigner…


    -Mais ce n’est pas une raison !


    L’eau redevint calme, Nagisa tendit sa main au brun qui était désormais debout, entièrement trempé. Il ne se grattait plus le bras nerveusement, mais il se sentait bien à l’étroit dans ses vêtements lui collant à la peau.


    -Riko ! Donne-moi ta main.


    -Je… Je ne vais pas pouvoir aller en cour si je suis trempé comme ça…


    -Il ne voulait pas… je suis sûr qu’il ne voulait pas te mettre dans l’embarra ! N’est ce pas, Haruka !


    Mais celui-ci avait déjà disparut. En colère, la jeune fille aida Le blond à remonter le candidat au club. Une fois remontait, il ne retrouva pas celui qui venait de le pousser, sans doute était il parti. Cela le rassura quelque peu… Puis il se mit à éternuer.


    -Je me demande pourquoi Haru a fait ça, ça ne lui ressemble pas… fit remarquer le blond.


    -Ha bon ? Tu trouves ? répliqua Makoto.


    Rei prit la main d’Hazuka et lui demanda de venir dans les vestiaires à fin de changer de vêtements. Comme celui à lunettes était plus grand, les manches devaient etre pliées pour que l’on voit les mains et les pieds du jeune arrivant, qui n’osa pas bouger une fois changé, debout devant la porte du vestiaire.


    -Dis, Riko ! Pourquoi veux-tu rentrer dans le club ? Tu aimes nager ? Tu aime l’eau ?


    Nagisa paraissait excité à l’idée qu’il y ai un nouveau membre dans leur club. Cela voulait dire qu’ils allaient être plus encore à s’amuser dans l’eau.


    -Je… Je veux simplement…


    -Arrêtez de l’embêter ! Stoppa net Gou. Viens, on va te sécher les cheveux. Les garçons, allaient voir Haruka et dite lui de venir s’excuser !


     


     


    Pour s’excuser du comportement de son ami, la jeune Matsuoka proposa à Riko de l’accompagner jusqu’à chez lui. Ainsi, ils marchaient tranquillement ensemble le long de la route. Gou parlait quelque peu toute seule, car les phrases prononcées par son interlocuteur étaient plutôt…rare ?


    -Je m’excuse encore pour Haru… Je ne comprends pas pourquoi il a fait ça… Il n’est même pas venu te demander pardon… Apres ça, je comprendrais que tu ne veuille plus venir au club.


    -Je viendrais. Il…a eu raison de faire ça.


    -Eeh ? Comment ça ?


    -Il a dû penser que je n’étais… pas sincère.


    -Mais tu l’es, non ? Tu veux rejoindre le club pour de vrai, n’est ce pas ?


    -Oui, bien sûr… Je veux…


    -Donc il n’est pas justifié ! Je vais aller chez lui et en parler ! tu verras ! il va s’excuser !


    Arrivé au début de la rue où se trouvait sa maison, Riko dit gentiment au revoir à la jeune fille et continua sa route quelques mètres pour finalement s’arrêter devant un petit portail vert. Il l’ouvrit et traversa le petit jardin pour rentrer dans la maison.


    -Je suis rentré.


    -Bon retour ! dit une voix au fin fond de la maison. Y a des gâteaux que la voisines à emmenée !


    -Où est maman ?


    -Dehors, elle étend le linge. Papa n’est toujours pas rentré.


    « Il ne rentrera pas » voulut dire le jeune homme. Au milieu du couloir central de son chez lui, Riko souffla un grand coup tout en basculant sa tête en arrière. Il regarda en haut, le plafond marron, pour finalement souffler une nouvelle fois tout en rentrant dans la cuisine. Sa main prit deux gâteaux, deux petits cookies au chocolat, et un verre que l’autre remplissait de jus d’orange.


    -Tu as passé une bonne journée ?


    Surprit par cette voix, Riko respira son jus par le nez et manqua de s’étouffer. Sa quinte de toux alerta sa mère qui arriva tout de suite vers lui pour lui taper dans le dos.


    -Tout va bien Riko ? Qu’est ce qu’il y a ? Tu as du mal à respirer ?


    -Maman, il toussa de plus belle. Je…J’ai avalé de…travers.


    -C’est moi maman, je lui ai fait peur sans le vouloir.


    C’était sa petite sœur, blonde, d’une taille modeste pour ses treize ans. Elle n’avait pas pensée une seule seconde qu’elle ferait peur à son frère en posant cette simple question, bien qu’elle avait été discrète en arrivant et semblait être sortie de nul part.


    -Et ces vetements, ils ne sont pas à toi ! remarqua la femme aux cheveux noirs.


    -Non. D’ailleurs, je vais les mettre à laver.


    Finalement, il s’était calmé rapidement, déposa son verre et parti directement dans sa chambre, à l’étage. Sa chambre était petite mais suffisante pour lui. Lorsqu’il rentrait dedans, il avait à sa gauche son lit d’une place, en face une fenêtre et a droite son bureau et une armoire. Autour de l’ouverture vitrée se trouvaient un tas de papier avec des gros titre de journaux, avec tous comme thème : la piscine. Il semblait aimer cela. Le reste de sa chambre était décorée par de diverses images de mangas ou d’animaux. Sur son bureau ne trônaient que des livres.


    Il se coucha sur son lit. Sa mère avait encore accourut pour rien, comme à chaque fois qu’elle entendait un tout petit bruit anormal. Quelque chose qui tombe par terre, un cri venant de sa sœur, souvent à cause d’un insecte, une toux, un éternuement… De sa famille, la seul personne qu’il arrivait à appréciait était son père. Parti il y avait déjà sept ans, il ne supportait plus sa femme ni son fils. Il revenait chaque mois pour voir sa fille, tous les débuts de mois. Il avait comprit qu’il ne pouvait rien faire, alors il s’était effacé petit à petit. Il vivait sa vie à lui, sans les autres.


    Riko prit un livre dans son sac et un stylo. Et il commença à écrire :


    « J’ai enfin réussit à aller voir ce club. Je ne suis pas accepté encore. Nanase m’a déjà cerné, je ne sais pas comment. J’espère que demain, je pourrais enfin nager. »

     


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  •  
    Hazuka Riko vient s'inscrire au club de natation de son lycée. Ce garçon si stressé à le don d'agacer Haruka qui
     le rejette tout de suite, contrairement à Nagisa qui se prend d'affection pour ce nouveau candidat. Mais lorsque le
     tournoi approche et se déroule, les évènements tournent mal...
     

    Fanfiction 01: Nager à en perdre haleine

     

    Personnages- Nagisa H., Haruka N., Makoto T., Gou M.

    - Chapitres: 4

    LIEN

    - Mots: 7,980


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  • Un été et quelques têtards

    Animé/Manga: Beyblade Metal fusion/master/fury

     

     

    Résumé:

    Ryuga rencontre Damian, enfants. Ils deviennent vite inséparables, mais la fin des vacances vont les séparer. Serait-ce à jamais?

     

    Fanfiction 02: Beyblade

     

    Personnages - Ryuuga, Damian H.


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  • Un acte de trop

     

     

    Animé/Manga: Beyblade Metal fusion/master/fury

    Résumé

      Ryuga navigue de foyer en foyer. Encore une fois, il change et se retrouve à cohabiter avec Damian. Cependant, ce dernier va perdre la mémoire d'une étrange façon. Ryuga arrivera t il a ne rester d'un simple protecteur?

    Fanfiction 03: Beyblade

     

    genre: Romance, amitier

    Personnages - Kyouya T., Ryuuga, Damian H.

    - Chapitres: 3


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  • Chapitre 1:

     

    Quelqu'un toqua à la porte de la salle de cour à peine dix minutes après la sonnerie. Le professeur à l'intérieur autorisa d'une voix forte la personne à entrer. C'est un des surveillants du lycée qui entra, un des plus apprécié de part sa connaissance pointu en matière de jeux vidéos et séries télévisées. Il portait son éternelle veste verte et un jean noir. On pouvait lui donner la cinquantaine.

    - Excusez-moi . Atsuka Ryuga, tu dois te rendre au bureau tout de suite.

    Le jeune homme, assit au fins fond de la salle, mit quelques secondes avant de réagir. En se redressant il passa une main dans ses cheveux blanc partiellement colorés en rouge.

    -Prends tes affaires.

    Il s'exécuta et suivit l'homme tranquillement. Etant au quatrième étages, ils durent descendre jusqu'au rez de chaussé, voyant défiler les couleurs distincte de chaque étage, le bleu, le vert, le rouge et le jaune. Une fois les escaliers descendus, ce fut le couloir central qu'il fallait traverser, puis prendre la porte du fond. Cette porte indiquait le bureau du CPE, et ils y pénétrèrent. A l'intérieur attendez le propriétaire du bureau et une femme âgée dans les quarante ans. Celle-ci était vêtue de son 31 et ses cheveux blond entourés un visage aux airs bien angoissés.

    -Ne me dis pas que tu as oublié !? C'est pas possible ça !

    Ryuga se contenta d'afficher son expression monotone, las, et ne fit aucune remarques malgré le sermonage auquel il eu droit.

    Environ trente minutes plus tard, ils se retrouvèrent tous deux avec un assistant social, un avocat et un juge, dans une des salles du tribunal. Ryuga demeura assit à la même place que d'habitude, lors de ces rendez-vous, tous les quatre mois depuis quatre ans. Face à la juge, de l'autre côté du bureau, chacun assis sur une chaise en cuire noir.

    -Alors, Ryuga, aurais-tu quelque chose à dire cette fois ci ?

    En un sens, la représentante de l'ordre n'aimait pas poser cette question, car les seules fois où le jeune parlait les embrouilles arrivaient peu après. Cela durait depuis six ans. Sept foyers l'avait accueillit, deux familles d'accueille également.

    -Justement.

    Ce simple mot eu le même effet qu'un désastre en face d'eux. Qu'allait-il arriver cette fois ci ? Qu'arrivait-il ? Que voulait-il dire encore comme bêtise ? Mais il continua bien trop vite pour leur laisser le temps de cogiter.

    -Je veux changer de foyer, finit il, son regard dur s'enfonçait dans celui de la femme en face de lui. Je souhaite aller ailleurs.

    Le foyer devant lui ressemblait plus à un morceau d'immeuble. Au pied de celui-ci s'étendaient un grand jardin, tout autours des murs de béton, et parsemés de jeux, et d'un côté potager. La structure en elle-même semblait basique, géométriquement simple, avec des fenêtres carrées, des potes rectangulaires, des murs perpendiculaires au sol, d'une couleur blanche, parfois grisâtre avec le temps. Bref, un bête bâtiment se dressait devant lui, un bâtiment de la ville. Une fois à l'intérieur, tout semblait bien plus gaie, avec des dessins colorés ornant le papier peints, des tableaux étaient fixés par ci par là, représentant des scènes quotidienne d'une vie basique. Dans une salle semblait être un salon, à la gauche de l'escalier en bois, une dizaine de collégiens chahutez, jouez, chantez, ou regardez la télévision. Mais lui, ce fut l'escalier qui l'intéressait. Il y monta, Ryuga, accompagné d'un assistant d'éducation. Celui-ci l'amena jusqu'à la porte de sa nouvelle chambre. La demande avait était acceptée sans mal, ici il y avait des enfants plus grands, alors qu'avant, c'était des maternelles qui l'entourait.

    -Tu vas partager ta chambre avec un nouveau camarade. Il est assez renfermé sur lui-même, un peu comme toi, je crois. Cependant, il n'est pas méchant, et c'est le plus âgé avant toi, il a quatorze ans. Je te laisse faire connaissance avec lui.

    Sur ceux, le jeune homme à la chevelure brune repartie en bas, chercher les dernières affaires nécessaires. Alors l'autre entra dans la chambre. Celle-ci ce composait exclusivement de deux lit d'une places, ta tête contre le même mur et séparées par deux tables de nuit, deux bureaux dont un en bazar, un miroir et deux placards. Qu'en à celui avec qui il devait partager cette pièce, il se trouvait sur son lit, assit, recroquevillé sur lui-même, la tête reposant sur ses bras croisés sur ses genoux plaqués à son torse. Lui aussi affichait un regard morne, sans émotions. Il avait des cheveux bleu avec une drôle de bande jaune. Peut être allaient ils s'entendre alors ? En tout cas, il ne sembla pas bruyant, et ça arrangeait bien l'ainé. Ce dernier fit le tour de la chambre puis s'approcha de la fenêtre pour l'ouvrir et voir ce qu'il se passait dehors. L'assistant parlait avec le chauffeur d'une vieille voiture, à l'entrée.

    -Tu t'appelles comment ? demanda le blandin, tout de même curieux de savoir son prénom, mais aucune repose ne vînt.

    Par contre, quelqu'un l'appela dehors. Le brun de tout à l'heure.

    -Ryuga ! Vient voir deux minutes !

    Le jeune homme en question s'était penché à la fenêtre et se rendit compte que le premier étage de cette immeuble, là où il se trouvait, ne se trouvait pas bien élevé, si bien qu'il décida par pure folie, et n'ayant pas grand-chose à perdre, de sautait par l'ouverture à fin d'atterrir sur la poubelle, juste en dessous et avec un bond vif se retrouver sur le sol ferme.

    Bien entendu, ce qu'il fit enragea l'assistant qui lui cria un bon coup dessus, mais voyant bien qu'il n'y avait pas eu la moindre blessure, lui demanda juste de ne jamais refaire ça. Ryuga s'empara de deux sacs et suivit l'homme jusqu'à la porte d'entrée où, interpellé par un bruit sourd derrière lui, il se retourna. Tout se passa très vite. Trois enfants crièrent, une des éducatrices également. Le brun, nommé Bryhat (braillehate), accouru le plus vite possible dans la cour. Il cria sauvagement après Ryuga qui ne percuta pas même une seconde ce qu'y venait de se passer. Son « colocataire » se trouvait allongé par terre, dans l'herbe et les graviers, une flaque de sang ornant sa tête, une jambe tordue d'une étrange manière, et des gémissements sortant de sa bouche. Que s'était-il passé ? Défenestré ? Mais pourquoi ? Ha... Par ce que Ryuga avait sautait avant ? Non... Comment se pourrait-il... ?

    Pour la première fois depuis un long moment, le cœur de Ryuga avait fait un bond, sa tête bourdonnait et son corps menaçait de s'effondrer sous un poids énorme. Et sur sa figure apparut la marque de la peur.

    -Ryuga, tu peux allais me chercher un jus de fruit ?

    Bryhat, ainsi qu'une autre assistante d'éducation, attendaient dans la salle d'attente de l'hôpital. Ryuga les avaient accompagnés car il ne se sentait vraiment pas bien du tout et ne tenait plus sur ses jambes, par peur qu'il lui arrive quelque chose, ils l'embarquèrent de force avec eux. Le médecin en charge de Damian vînt les rencontrer.

    -Damian devrait s'en sortir.

    Les deux autres laissèrent s'échapper un souffle de soulagement, rassurés de savoir que leur jeune n'allait pas y rester.

    -Il a une jambe cassée et devra donc porter un plâtre pour sept semaines environs. Il a également une lésion crânienne qui ne semble pas grave pour le moment, sans hémorragie. L'opération s'est bien passée, il faudra juste du temps et un bon traitement.

    -On peut le voir quand ? demanda la jeune femme.

    -Il ne sera probablement pas éveillé avant deux jours, mais vous pourrez le voir demain si vous le souhaitez.

    Ça n'arrêtait pas de lui tomber dessus depuis « l'accident », et il commençait à en avoir sérieusement marre. Ryuga avait droit à des regards noirs, des critiques, on lui rejetait tout sur le dos, si bien qu'à la fin, il fut même traité de meurtrier, pourtant sans mort et sans avoir fait quoi que ce soit. Il avait eu la simple envie de sauter par la fenêtre, la hauteur ne lui faisant pas peur. Jamais il n'aurait pensé que l'autre le suivrait ! Et en plus, pour se faire si mal, c'est que ce saut n'était pas innocent. Ne pouvant échapper à toute cette manigance contre lui, le jeune Atsuka préféra s'enfuir dans sa chambre, qu'il ne partagea alors avec personne. Seul Bryhat se rendit à la porte, bien qu'il n'eu pas le droit de l'ouvrir, pour lui parler. Depuis les quelques années passés avec lui, car jusqu'à présent Ryuga vivait dans des foyers où l'assistant social se trouvait affecté. Le brun savait bien que le jeune garçon ne voulu en aucun cas que Daman le suive. Ce saut par la fenêtre représentait un énième mouvement de plus tentant de mouvementer sa vie.

    -Ryuga, ouvres moi.

    -Nan. -Ne - Fais pas le gamin. J'ai apprit à te connaitre tu sais.

    -...

    -Tout le monde dit que c'est de ta faute car Damian est très instable psychologiquement, et que tu n'as pas fais attention à sa présence, cependant nous savons tout deux que cette histoire part trop loin et que tu n'y es absolument pour rien. En plus je ne t'ai pas mit en garde.

    -Et tu comptes pleurer devant ma porte ?

    L'adolescent avait daigné ouvrir sa pièce et se placer dans l'embrasure. Ses yeux dorés semblaient entourés de rose, de larmes, de tristesse, malgré la faible lumière qui les éclairait. La phrase qu'il sorti se révélait être une invitation, et ça, l'autre le comprenait d'instinct.

    -Ne te sens pas si mal. Ce n'est vraiment pas ta faute. Te voir faire ça lui a juste donné l'idée de se débarrasser de lui-même, c'est tout.

    -Pourquoi il aurait fait ça ?

    -Ses parents ne pouvaient plus s'occuper de lui, c'est pour ça qu'il est dans ce foyer d'accueille. Personne ne lui rend visite, car ils ont dû déménager pour le travail qu'ils ont trouvé, à l'étranger, dans leur pays d'origine. Son mental en a prit un coup, et ça faisait un moment qu'il était devenu comme toi. Renfermé et las de tout.

    -Je vais dormir.

    -Pas de problème. Du moment que tu te sens mieux. Si y'a un problème, tapes à la porte.

    -Ma jambe... ?

    -Elle est cassée.

    Bryhat et Ryuga furent les premiers à entendre Damian parler suite à son sommeil de quatre jours.

    -Tu as mal ?

    -Non...Mais...Qui...vous êtes ?

    Les gros yeux que firent l'aîné montra bien son étonnement face à une telle phrase. Il ne s'attendait vraiment pas à ça ! Ils se connaissaient depuis un long moment déjà, eux aussi. Comment pouvait-il l'oublier ?

    -Bryhat. Damian, tu ne te rappelles pas de nous ? Lui c'est Ryuga, mais tu n'as pas vraiment eu le temps...

    Le jeune fit un signe de tête négatif et après quelques questions, le docteur trouva la source : l'amnésie. Apriori, s'il n'y avait pas eu de séquelle grave au niveau du cerveau, ses souvenirs par contre avaient perdu de leur contenu, pour une grande partie. Il se souvenait qu'il avait des parents, mais pas où il vivait. Des enfants l'entouraient chaque jours, des frères et sœurs ? Dans quelle classe était-il ? Des amis ? Des ennemis ?

    -Ryuga, restes avec lui le temps que je parle avec le docteur.

    Il ne répondit pas vraiment, se contentant de fixer l'alité, curieux, intrigué. C'est vrai après tout, pourquoi le fait qu'il a sauté par la fenêtre aurait pu pousser l'autre à se... suicider ? Enfin, essayer. Lui qui voulait des rebondissements dans sa vie, il fut servit, mais d'une manière bien étrange quand même. Puis ce garçon lui semblait vraiment taré...

    -J-J'ai soif...

    Ryuga sortit de ses pensées en entendant la petite voix émanant du lit.

    -J'vais voir.

    Dans cette chambre individuelle, un toilette s'y trouvait également. Alors il alla chercher de l'eau au robinet du petit évier dans un verre qui s'y trouvait au bord. Damian le bu d'une traite.

    -Je vais rester longtemps ?

    -J'sais pas.

    -Et... tu es...qui ?

    L'aîné s'attendait bien à cette question, mais que pouvait-il dire ? Qu'ils ne se connaissaient pas, et qu'il se pourrait qu'il soit à l'origine de son hospitalisation ?

    -Hum... On vient... Du même foyer j'crois. On n'a pas vraiment eu le temps de se connaitre.

    Damian ne comprit pas vraiment la situation. Un foyer ? Qu'est ce que c'était ? Et ce Bryhat pourrait être son père ? Ryuga son frère ? Un « foyer » comme une maison ? Et comment sa jambe avait pu se rompre déjà ? Cette douleur à la tête l'empêcha de réfléchir comme il faut.

    -Tu ne te rappelles vraiment de rien ?

    -N-non...

    Sa voix résonna comme un léger coup de vent, très très léger, presque inaudible, sifflant, teintée de tristesse. Les larmes coulèrent sans même avoir une véritable raison. Il ne connaissait plus rien. En un instant sa tête devint vide, comme un néant dont il ne pourrait jamais sortir. Aspiré par un trou noir, seul, isolé, dans l'obscurité totale. Comment... ? Comment ?!

    -Damian ? Ryuga voyait l'autre se perdre, crispé dans ses draps, effrayé, acculé devant une force étrange et invisible.

    -J-Je vois... Je... je vois... Tr-trou...ble... !

    -Il ne fallait pas avoir l'idée de sauter par...

    Il fut coupé par l'arrivé des adultes, et mieux valait se taire sur la cause de ses blessures. Voyant l'état de son patient, le médecin s'agita et demanda plusieurs fois au garçon ce qui le rendait comme cela. La douleur ? La peur ? Ne plus se souvenir ? Mais il fallut que Ryuga le dise lui-même, que c'était sa vue devenue trouble qui l'agitait.

    -C'est le choc que tu as eu. Il est possible que ta visibilité se soit endommagée. Il faut rester calme et essayer de comprendre.

    Finalement, Ryuga reparti pour son foyer, puis, de toute évidence, il ne voyait pas quelle importance il pouvait avoir auprès du malade, sa présence n'aidait en rien à son rétablissement. Seulement... Peut être qu'un peu de culpabilité s'en allait en faisant cette action. Certes, jamais il n'aurait pensé que l'autre le suivrait dans sa chute, et il ne s'en souciait pas beaucoup de ce faite, ainsi le véritable problème, ce qui le faisait se sentir si mal, en réalité il s'agissait du regard des autres. Depuis son arrivé, et donc l'accident, un seul enfant lui parlait, et cela se résumait à des « passes moi le sel » « donnes moi du pain » « tu as un feutre turquoise ? »... Bref, que des petits services, jamais de vraies paroles, une véritable discussion. Et même ceux qui géraient le foyer ne s'occupaient guère de lui. Mise à part Bryhat. Ce dernier vînt de nouveau dans sa chambre le sixième soir. Ryuga, assit sur le rebord de la fenêtre, fut surprit en entendant la porte de sa chambre s'ouvrir.

    -Ne Restes pas sur ce rebord, Ryuga.

    -Je ne sauterais pas. Promis.

    Malgré toute cette mauvaise ambiance et l'exclusion à laquelle il avait droit, l'adolescent gardait de son sale caractère, et, finalement, il s'en fichait pas mal de tout ce bazar. -Merci de rester avec Damian, les matins. Tu comptes vraiment arrêter les cours ?

    -Ouai. Je n'en ai plus rien à cirer de suivre des cours inutiles. Rien ne m'intéresse. Autant en finir.

    -Tu n'auras pas d'autres chances, tu le sais. Pourquoi maintenant ?

    -Si ce con m'a apprit un truc en sautant de cette fenêtre, c'est que je n'ai pas de temps à perdre dans un lycée, à ne rien faire. Je veux gagner de l'argent dès à présent, et faire ma vie à moi dans quelques années.

    -Oh ? Tu ne t'en fais pas avec tes amis délinquants ?

    -Un peu, mais c'est pas très légal, et ces affaires là m'agacent un peu. Pour une fois j'aimerais dire que je suis honnête.

    -Donc tu veux gagner de l'argent pour le moment, c'est tout ?

    -Ouai.

    -Je te propose un truc alors. Que dirais tu de t'occuper de Damian ? Je te ferais engager pour le surveiller et rendre des rapports lorsqu'il sera au collège. Il a besoin d'un suivi psychiatrique habituellement, très régulièrement, et avec ce qu'il lui est arrivé, je ne pense pas qu'il puisse se réintégrer correctement dans le collège, seul.

    -En gros je dois l'assister ? Moi qui suis « à l'origine de son malheur » ? Tu te fous de moi ?!

    Ryuga, quelque peu sorti de ses gonds devant une telle farce, se leva d'un bond, se tenant alors droit, face à l'autre homme. Son regard dur exprimait bien des choses, dont sa réticence, sa colère et en quelque sorte un certain méprit du fait que l'on pourrait le considérer comme une baby-sitter. Cependant, Bryhat ne lâcha pas le morceau et continua d'argumenter en faveur de l'option qu'il lui proposait. Après tout, si il acceptait, il gagnerait un peu d'argent, sortirait, de quoi se changer ses idées, rencontrerait de nouvelles tête, et surtout, il enlèverait ainsi toute la culpabilité qu'il accumulait depuis un moment déjà, malgré ce qu'il laissait paraitre. Mais Ryuga ne répondit pas, se contentant de mettre l'autre dehors et de partir se coucher. Couché dans son lit, fixant un point invisible au plafond, son esprit se perdait dans ses pensées. Malgré la nuit bien avancée, sa chambre aux volets ouverts se trouvait bien éclairée. Le lit vide à côté du sien lui donna une impression de solitude, il restait toute l'après-midi dans cette pièce trop grande pour lui seul. Avant il aurait partageait tout cela avec d'autres personnes. Le dernier foyer qu'il avait fait lui avait donné trois camarades de chambres pour lui seul, de quoi s'occuper.

    -Devenir baby-sitter..., murmura t il à lui-même. Devoir retourner au collège...

    Dans sa tête se bousculaient des passages de sa vie menait au collège. Il passait d'un extrême à l'autre, parfois seul, isolé de tous, et parfois entourait d'un grand groupe d'individus, parcourant les rues en quête d'un faible à racketter. Etait-ce vraiment cela, sa vie, avant ? Bien avant, avant toutes ses personnes, ses galères et ses histoires sordides, bien avant tout cela, il ne vivait pas ça. Sa demeure était la sienne, celle de sa famille. Son entourage ne se résumée pas par des parfaits inconnus, non. Tout était si différent.

    -Et tout à brulé... Se décidant enfin à dormir, Ryuga tourna sur le côté et ferma les yeux.

    -Tu acceptes vraiment ?!

    -Ouai. Si ça me rapporte de l'argent... En plus j'ai pas grand-chose à faire. Mais c'est quoi les conditions exactes ?

    Profitant du voyage qu'ils faisaient seuls dans la voiture pour ce rendre à l'hôpital, Ryuga s'était manifester au prés de son assistant. Suite à une longue et mure réflexion, l'option lui étant proposée semblait la meilleur chose du moment. L'ambiance du foyer le crispait sans arrêt, et il ne pouvait pas en changer, il venait tout juste de débarquer.

    -Et bien... Damian retournera au collège dans deux semaines. Sa jambe guérie bien et n'est pas si endommagée que cela. Le problème c'est son amnésie, le doc dit que ça passera rapidement, mais ça peut aussi prendre un jour comme un mois, donc il va être perdu au collège. Il faudra que tu t'assure qu'il suive et comprenne bien les cours. Et aussi que les élèves ne s'en prennent pas à lui par ce qu'il n'a plus ses souvenirs, pour le moment. J'espère quand même que ça passera vite...

    -En gros je dois juste regarder ce qu'il se passe.

    -Tu pourras parler avec profs, pour le cours par exemple, mais tu n'auras pas le droit de te lier avec les élèves. Ton rôle est seulement d'assurer l'intégrité de Damian. Et chaque jour tu devrais rédiger ce qu'il s'est passé dans la journée. Par heure par exemple, comme un journal.

    Ses conditions ne dérangeaient pas le blandin, ne pas parler, il savait faire, se faire discret aussi, et écrire aussi. Qu'en à observer, c'était une tache simpliste.

    -Et sinon, il s'est passé quoi pour que ce gamin soit en foyer ?

    Le moteur de la voiture s'arrêta, arrivée à destination, dans le parking de l'hôpital. La pluie tombait dehors, doucement, mouillant les automobiles, les arbres et la routes goudronnée autours d'eux.

    -Ses parents ont abandonnés leurs droits. Je ne peux rien te dire de plus.

    Puisque le reste ne l'intéressait pas vraiment plus que ça, Ryuga ne posa pas plus de question et se contenta de sortir avec son assistant, direction l'entrée, puis la chambre du patient. Se dernier dormait dans son lit, immobile, sans bruit. Une infirmière vérifiait les branchements, puisque l'adolescent continuait à recevoir une perfusion et des capteurs vérifiaient l'état de son cœur. Il n'y avait pas de liaisons apparentes, mais au cas où, le temps que les analyses soient entièrement finis, tout cela resterait.

    -Bonjour, commença la jeune femme, vous venez au bon moment. Je vais le réveiller pour qu'il déjeune. Il n'a rien mangé hier soir.

    Le jeune homme entama alors une discussion sur le sujet, demandant ce qu'il y avait à manger, pourquoi il avait refusé, ce qu'il fallait faire... Alors Ryuga resta planté là, devant le lit. Il regardait le corps endormit. Des petites mèches de ses cheveux bleus barrées son visage un peu humide, surement à cause de la chaleur que lui procurait la couette épaisse posée sur lui. Son pied plâtré dépassé d'ailleurs. Il devra prendre l'ascenseur, une fois au collège. Au moins ils n'auraient pas monté les escaliers chaque jour. Lorsqu'il dormait, le poids de l'amnésie, de sa vue troublée, et sa jambe cassée semblait s'en aller. Son visage détendu émanait un sentiment de bien être. Peut être qu'en dormant, il se sentait mieux, loin de tous ses événements. Ryuga le contempla un long moment comme cela, se posant des questions, identifiant chaque parcelle de son corps visible. Il se trouvait en quelque sorte attiré par ce corps fragilisait. Puis il se réveilla et il dû le surveiller pour la mâtiné, seul.

    -Tu vois toujours mal ? Un hochement de tête lui répondit comme un « oui ».

    -Tu te souviens de ton collège ? Bryhat m'a donné une feuille avec les noms de ta classe. Tu veux les entendre ? Tu ne pourrais pas les voir comme il faut...

    Cette fois il haussa les épaules, les yeux tournés vers son interlocuteur, cherchant tant bien que mal de distinguer les traits exacts du visage face à lui, seulement, rien n'y fait, il n'y parvenait pas.

    -Alors... Hum... Il en a coché, et il m'a dit que tu parlais surtout d'eux. Heu... y'a... Ma...Madoka Hayano. Sora Akatsuki, Hikaru Azana, un Tetsuya Watarigani, que t'aimais pas apparemment, les jumeaux Sodo. Le reste ce n'est pas de ta classe j'crois. Y'a un Gingka Hagane, un Reiji Mitsutruc, et c'est tout. C'est des seconde je crois. Reiji me dis quelque chose...

    Damian ne semblait pas reconnaitre une seule personne, mais il lui laissa la feuille, en se les répétant chaque jour, peut être que des souvenirs reviendraient.

     

    Fanfiction 03: Un acte de trop


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    Voilà ce que j'ai préparé pour la japan touch 2014 !

    J'apprécie beaucoup Frau, de 07 Ghost, un manga/animé très très beau. Enfaite c'est un de mes préférés! Mais bon, là n'est pas la question!

     

    J'ai donc eu l'idée, avec en plus Halloween qui approchait, de fabriquer (enfin) la faux de Frau. Je vais donc vous expliquer mes procédés!

     

    Matériels: Du carton, de grands morceaux pour une grande faux. Il faut au moins trois bonnes épaisseurs!

                   Un manche (à balai), une tringue? Quelque chose de pratique, et assez long.

                   De la colle à bois/carton

                   De la peinture

                   Un habillage (papier blanc de préférence)

                   Peinture pour l'habillage (bombe, gouache....)

                   Une tige en métal tordable

                   Du papier blanc ou violet

     

    Accessoire [Frau~07 Ghost]

    Etapes:

    1-/ Sur un carton, dessiner les courbes de votre lame, faite au préalable en petit sur une feuille pour bien visualiser les dimensions. Faite de même sur les autres cartons qui serviront d'épaisseurs pour la lame finale. Trois épaisseurs avec les mêmes courbes dessus.

     

    2-/ Coller à l'aide de la colle à bois, les différentes parties les unes sur les autres. Voilà votre lame.Accessoire [Frau~07 Ghost]

    3-/ Limer le carton à l'aide d'un couteau bien aiguisé ou d'un cutter, à fin de donner la finesse d'une vraie lame au carton. Suite à cela, habiller la lame, de papier roche pour ma part (pas pratique...). ou de papier blanc.

    4-/ Peignez la lame avec une peinture adéquate avec votre matériel (personnellement j'ai eu de gros soucis de peintures...).

    Accessoire [Frau~07 Ghost]

    5-/ Faite une encoche dans le manche à fin de faire glisser la lame dedans. La fixer à l'aide de clous des deux côtés du manche, de préférence. Ajouté deux entailles pour faire glissé les deux décorations, une en haut et l'autre en bas du manche.

     

    Accessoire [Frau~07 Ghost]

     

    6-/Pour les deux décorations sur le haut et le bas, en carton ce n'est pas assez solide, mais si vous êtes minutieux, essayez tout de même. Pour ma part je l'ai fais avec des calendriers. Pour le peindre... Très compliqué, j'ai donc coller des feuille blanche dessus, peintes.

    Accessoire [Frau~07 Ghost]

    7-/ Voilà, vous avez une faux. Pour la faire comme celle de Frau, il vous faudra quelque chose pour donner l'aspect de la créature accrochée à la lame.  J'ai opté pour du journal au début, mais la peinture n'allait pas dessus, alors je l'ai fait en papier blanc. J'ai dessiné les motif, accroché les feuilles entre elles avec des agrafes et de la colle. Après vérification, j'ai peint le tout et la créature est née! Pour faire tenir le long morceau, en haut du manche, j'ai planté une tige en métal, que j'ai modelé pour pouvoir faire tenir le papier.

     

     

    Accessoire [Frau~07 Ghost]

     

     


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  • Un dessin qui a tristement vus le jour à un moment peu joyeux de ma vie !

    Nom: Elia


    Lieu: Sa chambre, chez sa mère, ayant ses parents séparés.

    Etat d'esprit: Regrette d'avoir fait confiance à "cette" personne.


    Histoire: Plutôt banale. Après s'etre disputé avec sa mère pour pouvoir sortir à une soirée, elle finie par y aller sans permission, tôt dans la soirée, sans prévenir personne. Elle fait cela pour se rendre à la fête d'anniversaire d'une de ses amies. Arrivée sur place elle surprend celui qu'elle aime dans les bras d'une autre.

     


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  •  Une louve sanguinaire  

    Animé: Wolf's rain

    Résume

    Le groupe de Kiba rencontre un loup qui terrorise une ville. Il se trouve que Toboe pourrait bien retrouver un peu de son passé.
     

    Fanfiction 04: Wolf's rain

     
    Genre: Aventure
     
     - Chapitres: 6
     
    Complete

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